Ce qui est délirant, c’est de penser qu’on a besoin de ne faire aucun effort pour mériter d’avoir un enfant.
Pensez donc que vous imposez la vie a un être qui n’a rien demandé, que vous imposez aussi sa vie à la collectivité, donc à l’état, qui devra donc le prendre en charge, que vous imposez enfin sa vie à la planète, qui devra donc faire avec un être humain de plus, comme s’il n’y en avait pas déja dix fois trop. Et vous ne devriez pas avoir de compte à rendre sur la façon dont vous éduquez vos enfants, ni de garantie à donner sur votre capacité à l’éduquer correctement ? Il est certes difficile de définir une éducation correcte, mais il y a quand même des bases assez simples (ne pas fumer alors qu’on le lui interdit, par exemple, c’est une évidence mais apparament pas pour tout le monde...).
Pour l’histoire des violences "modérées" je suis partagé. D’un coté, les statistiques semblent indiquer que l’effet de tel réformes soit positif. De l’autre, je me méfie de ces études statistique qui ne sont absolument pas des expérimentations ou des déductions, et qui, au final, consistent souvent à prendre deux bassines, à les remplir toutes les deux de liquides différents, à les peser, et à dire que le liquide la bassine la plus lourde est plus dense que le liquide de la bassine la plus légère, sans se préocuper du poids des bassines (pas forcément du même poid) ni du volume de liquide présent dans chaque bassine (pas forcément le même). Bref, à ne prendre en compte que les aspects qui nous interessent sans se préocuper des liens réel entre les causes et les effets.
Un enfant, quoi qu’on en dise, est loin de disposer des capcités intellectuelles d’un adulte. J’ai connu des bébé plus con que mon chat (pourtant assez loin du prix nobel). On ne peut pas demander à un adulte de respecter un être à peine capable de comprendre ce qu’on lui dit. D’avoir de la compassion pour lui oui, de ne pas profiter de sa faiblesse, oui, d’avoir du respect, non.
La vie en collectivité n’est possible que s’il y a sacrifice (par principe d’entropie, le rendement n’est jamais égal à 1, donc on sacrifie toujours quelque chose). Le sacrifice ne se fait en règle général que sous la contrainte, active (utilisation d’un pouvoir, qui peut être la violence ou autre chose) ou morale (on fait culpabiliser l’individu s’il refuse de se sacrifier), la deuxième étant la plus efficace, mais aussi la plus dur à mettre en place. Pour les enfants, la contrainte morale est difficile, il n’a en effet pas la capacité de réellement culpabiliser. Reste donc la contrainte active. Afin de graduer les peine utilisant la contrainte active, laisser la possibilité d’avoir recour à la violence (modérée bien sur) dans des cas grave (par exemple si l’enfant frappe ses parents) me parait raisonable.