• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Le chien qui danse

sur Les châtiments corporels et la violence éducative


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Le chien qui danse 9 janvier 2009 09:14

Se réfugier derrière le fait que si l’on ne corrige pas l’enfant d’une manière physique (ou morale) ça revient à dire qu’on laisse faire, alors c’est vouloir rester aveugle.
Un enfant en dessous de sept/huit ans ne "raisonne pas" il ressent, intègre et interprète d’une manière émotionnelle. Il imprime en lui des "sources" qui seront efficientes toute sa vie.

Les règles généralisées à respecter d’encadrement de comportement relèvent de la vie collective ( école, sport, centre de loisirs etc...), dans la famille l’éducation doit être plus personnalisée.

L’enfant est une personne en formation, particulière, singulière et ce sont les proches directs qui doivent être à l’oeuvre pour fournir à l’enfant un encadrement propice au développement de sa personnalité.
Bien souvent, malheureusement, les parents ne se préoccupe guère de l’enfant en tant que personne, le laisse livré à lui même, sont même souvent de mauvais exemple pour lui ( fais ce que je dis, pas ce que je fais), voire que, quand il est petit c’est presqu’un jouet mais quand il commence à s’exprimer il devient une galère.
Alors quand vient le moment de surpuissance ou du dé-chainnement, les parent réagissent avec violence croyant pouvoir endiguer le débordement et bien souvent c’est l’escalade.
Il y a aussi les parents qui dès la première contradiction réagissent en imprimant une répression par une marque de violence, même légère et qui pense bien faire et ce dès le plus bas âge. Plus tard nous les retrouvons dans les centres d’observations que sont les hypermarchés, par exemple, ou l’enfant est soumis à toutes les tentations mais il ne doit toucher à rien et ce pendant un bon laps de temps et ça fini par des beignes montrant ainsi en public qu’ils élèvent bien leurs enfants en ne les laissant pas prendre le pouvoir, ils sont alors fier d’eux ou alors le laisse hurler jusqu’à l’épuisement montrant qu’il ne cède ni à l’enfant ni à la répression. L’entrée des hypermarché devrait être interdite aux enfants.

Les solutions ? Observer et comprendre son fonctionnement, càd ne pas en faire un dieu ni un sous-produit de soi mais apprendre à le connaître comme une personne en développement et ce dès le début. A partir d’un certain âge, instaurer un vrai dialogue permanent de personne à personne pour l’amener à prendre conscience de lui-même et de son comportement, bien sur avec des parents qui soit en accord avec ce qu’ils lui disent n’est-ce pas !
Apporter un réel cadre à sa vie, physique, intellectuel, social. Lui accorder une réelle place dans la petite communauté familliale avec des responsabilité à son niveau, ce n’est pas un produit dérivé et vous n’êtes pas non plus à son service.
Si chacun se penche en réflexion sur la responsabilité qu’il a prise en mettant un enfant au monde et par là même devoir l’aider à développer son humanité ( part la plus souvent négligée) l’intelligence éducative sera vite trouvée et le respect mutuel établi.
Si la confiance est instaurée et reconnue par l’enfant, rien ne lui fera plus peur que de la briser.

Etant actif dans une asso qui travaille avec la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) réalisant des entretiens avec des jeunes dit délinquant ou toxico, l’on se rend compte que si la confiance se réinstalle c’est productif. Mais la rupture avec l’adulte est bien souvent très difficile à réparer.
Cette confiance c’est aux adultes de l’apprendre aux enfants et de l’entretenir , pas l’inverse.
Oui éduquer et une remise en cause de soi, de ce que l’on a fait de nous et souvent en profondeur, qu’on se le dise...
Si les enfants ne sont pas les rois, les adultes non plus.
Il est facile d’invectiver un enfant ou un ado qui ne respecte pas la norme, mais voyez en ce moment les gens de la finance de haut vol qui ne semble pas être hors des convenances ou de la loi mais qui rivalisent de mépris envers le commun, ne méritent-ils pas quelques beignes...


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès