"ll n’y a justement pas eu période plus inflationniste, ce qui démolit les arguments de M Allais."
L’objectif d’une politique économique n’est pas qu’anti-inflationniste, elle cherche également croissance et emploi.
Par ailleurs, une masse monétaire croissant de 8-11% depuis l’apparition de l’euro, n’allant pas alimenter les prix des biens de consommation, mais les prix de l’immobilier, est une inflation déguisée.
Grâce à Nicolas Sarkozy, ce mouvement perpétuel d’accroissement monétaire va maintenant directement grossir les déficits publics.
Par ailleurs, la plus forte inflation que l’on est connu est avec un système monétaire de monnaie-dette, dans les années 70.
"Il y a deux critiques récurrentes sur AV :
"c’est parce que la monnaie est de la dette"
"c’est parce que la monnaie est créée par les banques"
Aucun de ces deux arguments ne résiste aux faits. Ces deux points sont vrais sur toute la planète, or il n’y a que dans les pays anglo-saxons (ou inspirés comme l’Espagne d’Aznar) que ça a posé problème. Il faut chercher autre chose. "
La critique du système monétaire ne se réduit pas à la crise financière actuelle. De par l’effet de levier de la réserve fractionnaire, ce système monétaire est d’une logique implacable pour accroitre les différences de revenus entre sphère bancaire et sphère productive.
La contrepartie au delta dette-monnaie est l’appropriation par les banques des biens d’autrui (4800 milliards en zone euro) : pour peu libéral que je sois, il s’agit d’une atteinte grave à la propriété privée.
Dernière chose, les banques renouvelant en permanence leur marché d’émission de crédit (monnaie temporaire) et en accroissant logiquement perpétuellement celui-ci, provoque un effet inflationniste conséquent.
Pour finir, je ne m’étalerais par sur les conséquences sociales d’un tel système monétaire qui a 40 ans (du moins majoritairement et non 30 siècles), les taux de chômage parlent pour eux.