Comme dans tous les rushes, la caméra n’est pas systématiquement coupée en début et en fin de plan. C’est ce qui nous permet de découvrir l’équipe de réalisation à la fin d’un des plans.
S’agissant d’un des conflits les plus couvert au monde, il était inévitable que ces dérives adviennent. C’est une ressource inespérée de dollars pour des gens qui n’ont que cette alternative ou l’aide européenne pour vivre. L’agriculture rapporte peu, et quand à travailler en Israël, les attentats suicides ont mis fin à cette opportunité.
A l’annonce du conflit, tous les journalistes ont pliés bagage. Craignaient-t-ils d’être pris sous le feu ? Peu probable. Le Hamas les a-t-il menacé ? Pour l’instant, on ne sait pas. Mais s’il veulent revenir, ils n’ont pas (encore) intérêt à le dire. Donc il y a actuellement plus d’une centaine de caméras professionnelles palestiniennes (sans compter donc les caméras amateurs) avec des opérateurs à Gaza, et les images que nous voyons sont des fakes (tournées en 2005, etc...). Pourquoi ? Les crétins disent qu’il n’y a pas de journalistes, vrais, mais il y a des caméras. Alors ?