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Commentaire de L’enfoiré

sur Une pyramide de dettes globale


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L'enfoiré L’enfoiré 10 janvier 2009 19:23

Galuel,

Le ratio de Cooke ou de McDonough, sur la solvabilité des banques, d’accord.

Comment ce ratio est maintenu en l’état ?

En fonction, aussi, de la confiance. La solvabilité des banques a été mise à dure épreuve ces derniers temps, non ? Pourquoi, simple, le potentiel de clientèle dont elle détient les titres et les valeurs ne correspond pas à leur potentiels en propre. Cas particulier : La BNP Paribas est solide. La plus grande banque française. 1690 milliards d’actifs pour 1660 milliards de passifs ? Soit 30 milliards de fonds propres. Elle était le meilleur choix pour reprendre Fortis ? Si tous les clients viennent chercher leur argent, c’est la faillite. Donc fragile.

Pas d’entrepreneurs dans la famille. Exact. On délègue ses pouvoirs. C’est comme cela. Echanges de bons procédés. Du moins, on l’espère. Une société émets des actions ou des obligations. Si déficit, c’est l’augmentation de capital ou ... la faillite. L’entreprise privée comme système.

L’Etat émet des Bons d’Etat, garanti par l’Etat. Eux-même garantis par la population qui payera en taxes s’il y a déficit. L’entreprise publique comme système.

Ce sont dans les deux cas des entreprises. L’une avec des employés et des actionnaires, l’autre avec des citoyens.

Avec l’affaire Fortis, on a eu un dilemme. Les employés étaient aussi des actionnaires. Pris entre deux feux : emploi ou perte de capitalisation.

La bourde de Fortis vient en effet de la volonté d’acquérir ABN Amro avec des crédits. Irresponsabilités.

Les citoyens sont les plus proches d’eux-mêmes en voilà une preuve.

L’Etat ce n’est plus comme au temps de Louis XIV. C’est plus lui. Ce sont les représentants de ces citoyens. La démocratie ne sera complète que quand elle permettra d’élire ses chefs et patrons.

Ni l’Etat, ni la Société commerciale ne le permet.

Les obligations sont en effet, les meilleurs moyens d’assurer selon un pourcentage connu d’avance. Prêt seul qui dans le cas des obligations ne donnent aucun droit de regard, contrairement à l’action qui elle est une partie de la société.

Le ratio de crédit est l’outil de base pour réguler l’économie. 

Est-ce plus clair ?

 


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