@ Geneste : ""Là où le bât blesse aujourd’hui, c’est quand la population, collectivement, doit répondre de dettes privées qui ont été nationalisées alors qu’elle n’a pas profité des dépenses y afférentes"". Pas de pb sur le fond. Mais quid de la forme ? Il n’y a que deux manières de faire payer la population : l’impôt ou l’inflation, ou comme vous le dites, la dévaluation. Ok, là encore.
Mais. Sur l’augmentation des impôts, vous écrivez : "" Cette solution, qui est une voie de facilité, conduit à terme à une guerre civile"". Fichtre ! Comme vous y allez ! Une guerre civile pour pas payer les impôts ? Des exemples svp.
Enfin votre définition de la faillite pour un état : ""l’incapacité à rendre ce qui a été emprunté avec le pouvoir d’achat promis à celui qui a prêté."" Convenez que c’est vague : emprunté quoi, à qui ? Un pouvoir d’achat promis ? Comme Sarkozy ? Mais vous devriez savoir que les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Après, ce n’est plus qu’une question de rapports de force. Alors, la faillite là dedans, je ne vois pas.
Désolé mais je maintiens : ce concept de faillite d’État est un concept néolibéral par lequel les institutions financières peuvent obliger les Etats à livrer leurs services publics au marché.
Vous pouvez vous reprendre, et dire que mon commentaire n’était pas magnifique, vous serez pardonné. 