Bonjour JL, ci-bas quelques réponses :
Vous écrivez : ""En théorie, les Banques Centrales peuvent pratiquer ces baisses quantitatives sans aucune limite."" Au vu de ce que vous écrivez avant ce §, dois-je comprendre que "baisses quantitatives" c’est équivalent à : "faire marcher la planche à billets" ?
SANTI : Oui = imprimer des billets pour acheter tous type d’actifs
Friedman dites-vous, suggérait : " de larguer du cash depuis des hélicoptères ". Ne serait-il pas plus sain de payer les gens à faire quelque chose d’utile, comme par exemple, soigner leurs semblables, éduquer les enfants, ou que sais-je encore ! ?
SANTI : Vous évoquez un monde idéal, celui où les baisses quantitatives seraient combinées à des mesures sociales : nos dirigeants sont bien trop occupés à leurs G20 et autres…
Poursuivons. Vous dites : "" En réalité, les Banques Centrales ne connaissent pas à l’avance la dose de baisses quantitatives nécessaires à la lutte contre la déflation. "" Si la réponse est oui à ma première question, et si vous le perméttez, je reformulerai ceci en disant : " les Banques Centrales ne connaissent pas à l’avance la quantité de billets à créer nécessaires à la lutte contre la déflation". Et si je ne suis pas à coté de la plaque, j’en conclurai que, si pour lutter contre la déflation on met en œuvre un processus qui en temps normal - mais qu’est-ce qu’un temps normal en l’occurence ? – est inflationniste, alors il est légitime de demander : ce système est-il bien raisonnable ? En effet, jusqu’à ce jour, la BCE n’avait que pour objectif officiel la lutte contre l’inflation. Si cela n’est plus vrai, alors le système ment : la BCE décide seule de la politique monétaire, laquelle n’est pas sans conséquence sur la politique tout court !
SANTI : en période déflation, les critères sont faussés, voire inversés. A ce sujet, j’avais récemment écris un autre papier où je constatais que, pour la Fed, la priorité de nos jours était la poursuite de …l’inflation ! …Et oui vous avez raison, la BCE est omnipotente si ce n’est qu’elle ne peut plus, dans le contexte de forte crise actuelle, ignorer les Gouvernements comme elle l’a fait par le passé.
Enfin je lis : "" un excès de baisses quantitatives est bien sûr susceptible de transformer la déflation en... inflation ! Un exemple de pays ayant abusé de politique monétaire expansionniste ?LeZimbabwe !""
Si " politique monétaire expansionniste " est un autre euphémisme pour désigner la "planche à billets", alors on peut dire : " un excès de remède inflationniste est susceptible de transformer la déflation en... inflation". Cela est non seulement une tautologie, mais aussi la preuve que l’on ne sait plus où l’on va.
SANTI : Ne pas confondre inflation et déflation. La déflation peut se transformer en inflation si les remèdes ne sont pas assez généreux mais pas obligatoirement. Ne me demandez pas de choisir entre la peste ou le choléra…
21/01 22:08 - jean
Je ne sais où vous avez vu qu’il fallait s’arrêter avant d’atteindre le zéro. (...)
18/01 16:45 - millesime
en 2007 déjà LEAP2020 avait annoncé que les banques américaines et le consommateur américain (...)
13/01 09:17 - JL
Et en corollaire de ma remarque précédente, je serais tenté de dire : la crise survient quand (...)
13/01 09:11 - JL
@ Kobayachi : "" Même en pouvant emprunter a taux très bas, les gens ont préféré (...)
13/01 03:33 - Kobayachi
Pour ce qui est de la "politique du taux 0" : Pendant longtemps le économistes (...)
13/01 02:11 - Kobayachi
IOZ, pour faire vraiment simple : plus le taux est bas et plus les investisseurs et/ou (...)
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