Merci pour ces commentaires, dommage néanmoins qu’ils quittent le terrain de l’argumentation pour le terrain idéologico-politique.
OK, j’aurais pu, du, être un peu plus prudent en disant « les économistes les plus connus » de manière générale.
Ensuite, comme vous probablement, je ne peux pas tout lire, tout le temps. J’avais connaissance de certains écrits (en particulier ceux de Paul Jorion, voire un petit peu Nouriel Roubini), sans forcément avoir pu lire ces textes complètement. Manque de temps.
Peut-être ais-je raté les textes clés qui annonçaient cette crise et non pas la crise inéluctable du capitalisme, comme cela est répété par certains depuis des décennies, dans des conditions économiques très différentes. A force de dire qu’un système va connaitre une crise majeure, on peut finalement avoir raison temporairement.
Il reste que l’échange est préférable et plus constructif que les critiques ad hominem, lesquelles ne permettent pas d’engager une quelconque discussion car elles placent celle-ci sur le terrain idéologique.
Enfin, vous devriez aussi être un peu plus prudent, c’est l’avenir, à très long terme, qui nous dira qui avait raison ou tort en matière de diagnostic, de médication, …
Même si de mon point de vue, ce n’est vraiment pas le plus important. Des enjeux plus fondamentaux dominent les querelles interpersonnelles.
Vérifiiez aussi que les économistes qui sont souvent qualifiés d’orthodoxes, voire d’économistes du pouvoir (voilà un « argument » puissant), insistaient déjà à la fin années 1990 (et même avant), sur les dangers de l’instabilité financière et la nécessité de refonder l’architecture financière internationale.
De même, dans les années 2004 -2005, il me semble que nombre de ces économistes attiraient également l’attention sur les dangers potentiels élevés des déséquilibres financiers internationaux.
Cette crise montre encore que les certitudes des uns et des autres sont fragiles, contingentes, transitoires, … . Alors prudence SVP.