Très bon article, lui aussi parfaitement d’actualité.
Alors pour faire simple et bref, le problème réside en effet dans cette difficulté des juges à se saisir d’enquêtes -parfois lourdes- et de rester « impartial ».
A force de juger tous les jours, on peut soit devenir complètement hermétique aux propos tenus par les accusés, soit hypersensible... déformation de la quantité oblige.
Je ne jette pas la pierre aux juges, et si leur responsabilité est évidemment requise, que dire des conseils SUPERIEURS (CSM, CSA etc...) ?
Que je sache, le juge Burgaud n’était pas seul, et comme le dit très bien un commentaire ci-dessus, le vrai problème de la justice, saint des saint de ce que devrait être la droiture et l’impartialité est devenu une blague mafieuse à la solde de la présidence en place.
Oui, le CSM aurait du être dissoud, oui le juge Burgaud devrait être radié (et pas de « retraite chapeau ») et tous les supérieurs proches de cette affaire radiés également du fait de leur aveuglement sans borne à briser des vies par peur d’assumer LEURS responsabilités (juger en âme, conscience et faits).
L’erreur est humaine, elle est pardonnable. Mais lorsque l’erreur devient prétexte, tremplin et objet de pouvoir au détriment des autres, alors il faut la sanctionner.
En l’occurence, ce qui est le plus insupportable et discréditant pour la justice dans cette histoire (surtout en ce moment) c’est l’impunité d’une CASTE MAFIEUSE protégée par le fait du « monarque » : j’ai cité Jacques Chirac.
Des années de procédures, de souffrances et d’humiliations pour çA ? Pour résilier les 2 lignes majeures -seules rescapées- des préconisations évidentes qui s’imposent ?
Oui, véritablement, c’est d’une bastille (et de bonnes guillotines) qu’il nous faut car la république est gangrainée à sa source : le pouvoir central.