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Commentaire de Castor

sur L'injure dans les règles de l'art selon la présidence tchèque de l'Union européenne


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Castor 21 janvier 2009 09:05

Graysop,

vous avez raison, avec Villach Popol, je perds souvent le sens de la mesure tellement il est imbuvable.

On peut être d’accord sur le fond, encore que le sujet (l’art) se passe presque de débat, et malgré tout regretter la forme. Mon opinion sur l’auteur s’est forgée en quelques articles. Cet homme est imbu de son savoir qu’il distille avec ostentation et dédain pour l’autre.

Or quand cet autre est toujours celui qui n’est pas d’accord et quand les moyens utilisés sont le mépris et l’injure, il me paraît évident que Môssieur Villach prône, consciemment ou non, une forme sinon de censure, au moins d’élitisme.

Je me permets accessoirement d’attirer votre attention sur ce paragraphe, où l’auteur ne cache encore une fois pas son mépris pour le nigaud qui ne voit pas ce qu’il voit  :

"Cette quincaillerie est, en effet, représentative du conformisme qu’affectionne l’art contemporain officiel : indigent à souhait dans les formes et les couleurs, et vide de sens, il a besoin d’un flot d’explications bavardes pour tenter de masquer aux nigauds sa vacuité ; et dans la bonne tradition des avant-gardes du 20ème siècle écoulé où l’une a chassé l’autre chaque année où presque, l’injure est brandie pour choquer le bourgeois et avoir l’air non-conformiste."

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