Krokodilio,
La Belgique et les questions linguistiques trop compliquées. C’est vrai, vu de l’extérieur, c’est un casse tête.
« Forcer à apprendre » est absolument ce qui se fait. Comment on le fait, là c’est moins pro-actif. On cherche à suivre un programme avec la littérature, la langue de Vondel qui est loin d’avoir cours, car tout évolue. Quand on sort de l’école comme je l’ai fait, il y a bien longtemps, on ne sait pas même répondre au téléphone.
La carte d’identité belge contient 4 langues FR, NL, EN, DE.
Je parle des cartes d’identité des autochtones. Les autres sont peut-être bien plus nombreuses. Bruxelles est la laboratoire des langues. Il n’y a pas photo la-dessus.
La vitesse d’apprentissage d’une langue, je l’ai dit ne sert que ceux qui sont paresseux pour aller plus loin. Les chinois, pour ne citer qu’eux, trouvent leur langue parfaitement utilisable et transmissible dans leur succession.
Je l’ai dit, c’est très bien construit, l’esperanto, au niveau grammatical et des mots. Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas apprendre par coeur les racines des mots. Le jeu de Lego est génial, mais le vocabulaire reste la pierre d’achoppement de toutes les langues. On ne construit pas une langue de rien sur des onomatopées.
Amusant le commandement de bord d’un avion qui commencerait à parler l’esperanto.
La langue maternelle est le pont inconscient avec les autres langues. Et il n’y a qu’un transfert par les gènes qui construit progressivement une langue dans la durée. Car il n’y a aucune langue qui n’évolue en permanence.