je suis pas spécialiste seb, et il es difficile en quelques lignes de globaliser mais j’essaie. je crois que le maghreb un temps avait trouvé un certain « équilibre démocratique » et une certaine « liberté » fondait les visions algérienne et tunisienne par exemple dans leurs rapports à la planète. bien sûr tout restait encore à parfaire et beaucoup de verrous existaient. puis les inégalités persistantes, les mauvais choix de gestion face à la modernité, etc ont permis l’émergeance d’un nouveau type de régime qui a fait le lit de l’islamisme politique, version extrémiste. la paupérisation croissante leur a donné la parole et ils se sont essayé au jeu démocratique ou ils ont acquis la légitimité de pouvoir parler de tout et n’importe quoi.
l’algérie, la tunisie, l’egypte ou le maroc ont fait le choix de la « modération », mais son fonctionnement est difficile. on en est là... et même s’il y a condamnation publique de ces mouvements fondamentalistes, qui poussent ici ou là au sein du monde arabe, ils poussent plus vite qu’ils ne meurent face à l’écart pris dans la mondialisation par exemple. un autre critère peut être pris en compte car asssez puissant, c’est la sensibilité de la rue arabe pour l’injuste traitement fait à certains pays du moyen-orient en guerre. donc l’injustice politique tant nationale qu’internationale qui fragilise les populations musulmanes qui payaient déjà le prix fort en matière de détresse...