Bonjour,
parler de patriotisme économique ne relève-t-il d’une simplification du discours politique ? C’est du moins l’impression de ceux qui ne partagent pas votre avis.
Encore faudrait-il s’entendre sur le terme lui-même. Or en l’absence d’une idée claire sur la question, certains préfèrent s’abstenir. De là à diaboliser une telle abstention, cela n’irait pas sans rappeler le nationalisme américain face à la guerre en Irak... puis-je rappeler qu’un homme ne se juge pas à ses mots mais à ses actes et que servir les intérêts de son pays n’est pas astreint à une obligation de publicité ? Vous avez dit idéologie ? Je répondrais : dogmatisme.
Vous évoquez un patriotisme européen. Le référendum du 29 mai 2005 montre qu’il y a encore du chemin à parcourir et qu’il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs.
Je ne commenterai pas vos assertions concernant Alain Juillet, mais je vous invite à relire ses propos : ni angélisme ni paranoia et un management stratégique de l’information (ce qui signifie défensif ET offensif, mais peut-être faudrait-il le préciser ?).
Enfin, concernant les formations, vous devriez peut être vous renseigner : au CERAM par exemple, mais également à l’EGE ou à Poitiers, et dans toutes les formations qui se conforment au référentiel d’Alain Juillet, on ne se cantonne fort heureusement pas à l’enseignement de la veille... nos étudiants pourront en témoigner, n’hésitez pas à les contacter.
Pour finir, on a vu des crimes bien pires que celui de former des veilleurs...