Billet amusant et instructif : merci à l’auteur !
La parole ou pensée précède l’action, c’est un ordre pertinent, ceux qui procèdent à l’inverse risquent l’erreur et la douleur. Bon.
Vous pourrez vérifier que le "logos", ou parole/verbe dont parle Jean dans son évangile n’est autre que Jésus dans son existense pré-humaine associé au Créateur, Dieu. "Celui-ci (le logos) était au commencement avec Dieu" (Jean 1:1,2)
Ensemble, ils créèrent le monde. (Colossiens 1:15,16)
Si Dieu avec son fils céleste ont créé ce qu’ils ont décidé par la discussion, la "parole" ; il n’en va pas de même pour les humains qui doivent composer avec un tas de contraintes qu’il serait trop long d’énumérer.
La parole de l’homme a un pouvoir esthétique, un pouvoir de motivation, d’influence, mais il est limité. Et largement influencé par ses propres errements ou "vérités absolues" qui confrontées aux faits s’avèrent des impasses.
Reste la beauté du discours et l’idéalisme qu’il véhicule et pour lesquels on admire, on adore ce qui n’est qu’un de nos semblables dont on surévalue largement capacités et qualités.
Ainsi un dirigeant d’entreprise s’adresse à son conseil d’administration. Les salariés on beau penser ou constater ses erreurs de gestion, c’est le conseil d’ad. qui accorde les salaires (élevés), les stock-options (largement allouées), les retraites (chapeau) et les parachutes (dorés). C’est ce conseil d’ad. que la parole doit séduire et elle y parvient selon toute vraisemblance...
Trop forts en thèmes, les top-managers (issus de l’ENA, de X ou HEC où l’on sait la force du verbe) ?
Ou trop complaisants les conseils d’ad., par naïveté ou convoitise intéressée ?
Les deux sans doute. Avec comme résultat un dévoiement économique et social qu’on a pas fini de payer.