Et la transindividuation Simondonienne ?
Et Leroi-Gourhan ?
L’astuce est sans doute chez Tonton Tall , revue ainsi :
Lors du développement du cortex d’homo, est apparu la possibilté de mettre en route des circuits -qui-fonctionnent-en-miroir- dédiés à des abstractions de plus en plus grandes.
Si on suit Leroi Gourhan et autres, ce qui les a stimulés n’est pas l’abstraction de la parole, mais d’abord l’abstraction de la technique, l’extériorisation de l’espèce dans les outils.
Donc dans ce cadre, l’association, progressivement , des gestes d’usage (de fab aussi) des outils à un langage plus complexe, est bienvenue pour accompagner cette mémoire matérielle, et s’ensuit donc un jeu en cascade (sans miroir) entre complexité de l’objet d’une part , et capacité d’abstraction — pour imiter la création des supports de mémoire que sont tous les objets techniques — d’autre part.
Il me semble que, isolément, la seule dynamique linguisitique, ou socio-anthropologique, ferait trop fi de ce rôle de l’extériorisation technique. Il n’y avait pas de besoin abstrait ou darwinien de reproduire l’organisation sociale d’une société de pré hominiens avec un tel langage pour assurer sa perennité d’espèce.
Le langage abstrait n’avait pas d’immense nécessité sociétale, c’est l’inspiration qu’on peut avoir de ce que font les grands cousins primates.
Pour Homo (ça pionce ?), le tourniquet technique/langage fonctionne, lui, obligatoirement sur une extension de l’apprentissage à des étapes de plus en plus abstraites. Et il comporterait en son sein une hiérarchie de systèmes -ayant-la -capacité-type-neurone-miroirs... (Hiérarchie complexe dont on trouve la trace dans les difficultés d’apprentissage (infantile...) des uns et des autres, qui les nombres, qui les gestes, etc.)
Allez, ce sera un délire à commenter en positif ou négatif dans l’annexe 111 de votre futur ouvrage...