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Commentaire de Jovitourtiste

sur Erasmus est un échec (Troisième partie)


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Jovitourtiste Jovitourtiste 28 janvier 2009 23:12

A titre purement informatif, je tiens à rappeler les différentes méthodes d’argumentation et de preuve utilisées par les espérantistes pour promouvoir leur langage.

L’honnêteté me pousse à admettre que la source originale n’est pas de moi, j’ai simplement effectué une réadaptation. Cependant, si vous désirez retrouver cette source, la flemme me pousse à vous envoyer sur google.


Comment prouver que l’espéranto c’est plus mieux meilleur ?

Preuve par l’exemple : Masson démontre l’utilité de l’espéranto dans deux cas anecdotiques et prétend qu’ils contiennent la plupart des idées de sa thèse générale.


Preuve par généralisation : L’espéranto est utile pour Masson, donc l’espéranto est utile pour tout être vivant.


Preuve par intimidation : "Evident !" Un espérantiste ajoutera également quelques insultes pour mieux crédibiliser son propos.


Preuve par épuisement : Un ou deux numéros de journal consacrés à l’espéranto sont utiles.


Preuve par omission : "Les 253 autres liens sont analogues ; le lecteur réglera facilement les détails."


Preuve par obscurcissement : Un énorme pavé contenant une suite d’affirmations toutes vraies et sans significations, mais ne répondant absolument pas à la question du contradicteur. L’espérantiste ajoutera également quelques insultes et liens douteux.


Preuve par calcul : "Vos calculs sur les statistiques sur le nombre d’espérantophones ne sont absolument pas fiables."


Preuve par fin de l’exposé : "Je vous laisse trouver tout seul la preuve de mon argumentaire". Prisé par espérantulo.


Preuve par citation souhaitée : L’auteur cite pour fonder ses assertions la négation, la réciproque ou la généralisation d’un théorème de la littérature.

Exemple : Asp "Explorer" (re-sic !) est la parfaite illustration de ce qu’avait écrit le savant et homme politique François Vincent Raspail (1794-1878) : “Les philosophes et les novateurs qui se placent en tête de la civilisation rencontrent la plus opiniâtre résistance, et de la part de ceux qui souffrent par suite de leur paresse, et de la part de ceux qui profitent de cette paresse pour retarder de tout le poids de leur égoïsme le char si lent de la raison humaine.“
Noter qu’Asp Explorer peut très bien être remplacé par Henri Masson, la citation garderait tout son sens.


Preuve par financement : "Comment SAT-Amikaro, Espéranto-France et la Fédération Espérantiste du Travail pourraient-elles se tromper en même temps sur l’espéranto ?"


Preuve par consensus : "Tous d’accord ?" (s’adressant à skirlet, krokodilo, espérantulo, et le reste de la secte)


Preuve par démocratie : "Que ceux qui sont pour plussent mon commentaire, et moinssent ceux des autres." A utiliser seulement lorsqu’on rameute des tas d’espérantistes sur Yahoo.


Preuve par éminence : "St Zamenhof/Piron/Masson a dit que l’espéranto c’était bien, alors l’espéranto c’est bien."


Preuve par cosmologie : "Raisonnement absurde basé sur une ignorance totale du sujet et sur des supputations non moins absurdes." Populaire pour prouver que tout le monde parle espéranto ou que les anglophones formentent un complot.


Preuve par référence inaccessible : L’auteur cite comme référence un lien en espéranto (non traduit), ou encore une page n’existant plus.


Preuve par référence fantôme : Le lien n’a que peu ou pas de rapport avec ce que l’auteur prétend démontrer. Se combine bien avec la référence inacessible et l’obscurcissement.


Preuve par référence mutuelle : L’auteur tire ses sources d’un site d’espéranto donc partisan.


Preuve par référence perdue : "Cela a déjà été démontré des dizaines de fois, on en a assez de se répéter." Mais ces dizaines de fois sont introuvables.


Preuve par référence anticipée : "Dans vingt ans, tout le monde parlera espéranto, les études le prouveront."


Preuve par insignifiance : "De toute façon, ton contre-exemple ne veut rien dire, il ne compte pas." Voir les ambiguités avec les "nous" indonésiens et les subtilités de la conjugaison en quechua.


Preuve par désinterêt : "De toute façon ce projet n’était pas important, ce n’est pas grave s’il marche pas." Voir le bide total de la télévision en espéranto.


Preuve par entêtement : Quoi que vous puissiez dire, l’espéranto progresse. Populaire dans une secte.


Preuve par probabilité : "J’ai connu plein de cas ou l’espéranto était utile." (dit par Henri Masson lorsqu’il raconte le déroulement du dernier congrès d’espéranto)


Preuve par procrastination : L’auteur ne répond à la question du contradicteur plusieurs dizaines de commentaires après, de telle façon que le contradicteur ne retrouve jamais la réponse à sa question.


Preuve par évitement : Plus simplement, l’auteur ne répond jamais à la question du contradicteur.


Preuve par distraction : L’auteur reprend de façon systématique les fautes de frappe des contradicteurs et les insulte sur leur façon de parler, afin de détourner le sujet de la conversation. Prisé par skirlet.


Preuve par défintion : "L’espéranto est, par définition, une langue parfaite."


Preuve par tautologie : "L’espéranto est une langue parfaite car c’est l’espéranto."


Preuve par pavage : "Cette preuve est la même que la précédente."


Preuve par science-fiction : L’espéranto ne remplaçant pas l’anglais dans le monde réel, on construit un nouveau monde renfermé sur lui-même, dans lequel l’espéranto remplace l’anglais.


Preuve par dessin : On donne des photos pour illustrer un exemple. Par exemple, une photo du congrès (une foule immense de 87 personnes) pour montrer la progression continue de l’espéranto dans le monde.


Preuve par choix de personne intelligent (ou non) : "Considérons M.Machin (parlant huit langues), nous voyons bien qu’il apprend l’espéranto très rapidement."


Preuve par graphe adapté : La courbe représentant le nombre d’espérantophones dans le monde en fonction du temps, sur une très très petite échelle. Avec les unités adaptées, on s’arrange pour faire une belle droite croissante.


Preuve par assertion véhémente : L’auteur capte l’attention à grands renforts de pavés, d’insultes et d’exclamations indignées. Exemple : (sic !)


Preuve par répétition : L’auteur pense être plus crédible se répétant, au point de donner naissance à des blagues récurrentes. Exemple : "Il tire sa plume de là où d’autres mettent des suppositoires." pour discréditer Asp.


Preuve par glissement sémantique : L’auteur attaque les contradicteurs sur le sens des mots qu’ils utilisent. Voir la discussion sur la définition d’injure, et celle sur la définition de multipseudo.


Preuve par abstraction : L’auteur utilise divers termes compliqués en linguistique très impressionants mais n’ayant qu’un vague rapport avec le sujet.


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