N’avez vous pas compris que justement, c’est déjà comme dans ce roman, les romans ne sont que des versions déformées de la réalité de l’enfant, des perceptions interdites, comme dans les rêves ou les perceptions interdites sont présentés sous une forme qui permet de braver la censure interne.
Il est évident que l’auteur de ce roman à subis une enfance douloureuse , comme les véritables lois sont le reflet de ce que l’on a vécu dans l’enfance, mais la différence est que l’origine de ces loi ou règlement reste souvent cachée.
Et la société est déjà celle des parents, la point de vue des parents est partout, l’enfant n’a pas de place à lui, même adulte on "est" nos parents parce que l’on a intériorisé leur point de vue si jeune que l’on a cru que c’était le notre ! C’est déjà comme ça, vous avez simplement peur de la réalité, de la voir telle qu’elle est !
Il ne s’agit pas de surveiller les gens mais d’interdire la violence et la cruauté, ce qui est le véritable rôle de l’etat et ce n’est pas un abus, un abus c’est au contraire de permettre les abus sur les enfants et l’éducation cruelle, c’est exactement comme l’excision du clytoris qui est une coutume, une tradition dans de nombreux pays, on voit la fessée comme eux voient l’excision, car la différence est que nous avons presque tous subis la fessée mais pas l’excision, nous somme en général pour les violence que l’on a subis et contre celle que l’on a pas subis....
Peut être vouliez vous dire que ça vient de l’enfance ?
Je conseille le livre d’alice miller "la souffrance muette de l’enfant sur ce sujet" qui montre l’origine cachée de nombreuses oeuvres artistiques :
"Que peut-on lire dans le Guernica de Picasso ? Pourquoi Buster Keaton ne sourit-il jamais ? Que découvre-t-on en filigrane dans la philosophie de Nietzsche ? Quelles ont été les premières années de celui que l’on appelait "le petit père des peuples" Joseph Vissarionovitch Staline ?
On retrouvera ici la préoccupation essentielle d’Alice Miller : mettre en évidence une vérité qui a si souvent été - volontairement ? - mal interprétée. Non, tous les enfants humiliés et maltraités ne deviennent pas des monstres ; mais tous les monstres, tous, ont d’abord été des enfants humiliés et maltraités (les pages sur l’enfance de Staline, qui font écho à celles de C’est pour ton bien sur l’enfance de Hitler, sont à ce titre exemplaires). Seule la confrontation avec cette vérité, jusqu’à présent ignorée dans l’ensemble des civilisations, peut sauver l’humanité de l’autodestruction la plus aveugle."