Bonjour M. Dugué,
En vous lisant, on vous sent comme ... blessé. L’impression d’être étranger à cette foule de compatriotes que vous avez peut-être l’impression de ne plus comprendre ? Dont vous vous dites qu’ils ont tort de jubiler de s’être comptés si nombreux dehors ? Les pensez-vous majoritaires, ces "excités" descendus dans la rue ou bien estimez-vous qu’il ne s’agit que d’une minorité d’inquiets se trompant de cible et d’analyse ?
De quoi avez-vous peur, en fait ? Que le gouvernement recule à tort, que la France s’effondre pour un rien, que les élites se convertissent par erreur, que la foule finisse par avoir raison pour de mauvaises raisons ?
Auriez-vous écrit la même chose si vous n’aviez pas crevé ?
L’important n’est il pas de garder espoir, quoi qu’il arrive ? Et lorsqu’on vit en société et qu’on souhaite y demeurer, l’important n’est-il pas de garder espoir en ses concitoyens ? Si c’est votre parti, et que vous estimez avoir une vision de la situation sociale, politique et économique plus juste et plus précise que la majorité de vos concitoyens, et que vous jugez utile pour le bien commun que cette vision puisse être largement répandue, vous ne devez pas renoncer à transmettre cette connaissance au plus grand nombre. Faites donc oeuvre de pédagogie, et si le virtuel et l’édition papier vous semblent décidemment par trop fermés à vos idées, cherchez, il y a d’autres voies, bien plus tangibles, tâchez d’être constamment tenace et optimiste, vous irez mieux (là, on dirait presque que vous êtes aigri).
Le truc surprenant, avec les gens, c’est qu’ils sont tous pareils et tous différents.
Difficiles à cerner, difficiles à contenter, mais en même temps faciles à comprendre, faciles à satisfaire, pour peu qu’on s’essaie à l’empathie.
Quel que soit le niveau de conscience, le bagage culturel, l’éducation, l’instruction, le courage, la hardiesse, la noblesse d’âme ou l’ardeur, et mis à part une frange marginale, inévitablement et statistiquement "hors limites" à l’instant "t" où on les considère (mais rien n’est à jamais figé, et la marge de fluctuation est grande lorsqu’on sait trouver les bonnes interactions et, surtout, qu’on a envie de les mettre en oeuvre), les gens ont tous des besoins similaires et pas bien compliqués, il y a comme en mathématiques des "dénominateurs communs", le même besoin de croire et d’espérer, que demain ne sera pas pire qu’hier et tant qu’à faire, meilleur, en priorité pour eux et pour ceux qui leurs sont chers, mais aussi pour ceux qui les entourent, du plus proche et plus semblable au moins visible et moins similaire, avec une intensité décroissant en proportion de cette proximité et de cette similarité, mais variable selon les individus, les groupes, les lieux et les périodes...
Optimiste et tenace. Je vous y invite. Car c’est peu être pour notre bien à tous. Une sorte de pitbull tout sourire, en quelque sorte. Allez, ne soyez pas "chien" !
C’est que c’est quand même diablement important, non, comme enjeu, la vie en collectivité ?
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Retournez dans le 19ème siècle, cher ami, vous ne comprennez rien. Votre commentaire (...)
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