Eh oui ! En 29 ce n’était qu’une crise économique. Le fait même que vous fassiez la différence montre que cette crise est bien plus systémique au sens large. Le système politique "libéral" ne suffit plus à administrer, encore moins à contrôler les échanges et certains pouvoirs en dépendent, d’autres lui sont inféodés ou asservis. Le système économique, l’usine à gaz devrait-on dire, captaliste, associé au libéralisme financier a prouvé son "anti-socialité" (anti-socialisme aurait biaisé le propos). Le "supplément d’âme" indiscible qui manque toujours aux évocations de 68 se dessinerait-il ? La fin de vingt siècle de civilisation, ou quoi ? Pour les athées, enfin quelque chose d’interessant...
Je continue à plaider pour l’abandon de la monnaie ou tout autre support mesurable de nature à "quantifier" les échanges. je plaide pour l’abandon des banques à leur triste et ineluctable sort et je plaide pour une reconsidération de la valorisation des biens, matériels ou intellectuels, en fonction de leur utilité et non de leur rentabilité commerciale. Je plaide pour l’invasion des paradis fiscaux et la mise hors la loi de la défiscalisation et de tout organisme financier vivant aux crochets des échanges, et pour l’expropriation des avoirs des exilés fiscaux qu’on pourra condamner à des peines d’intérêt général (gros mot à la bourse)
la bourse, puisqu’on en parle, on pourra toujours transformer en un vrai casino avec des jetons, et tout et tout... pour les tradeurs accros, nous on fera des économies.