A ce cher cousin d’Amérique, dont je partage à présent le territoire, je rappelle que sa vision de Québécois indépendantistes n’est pas partagée par nombre de Québécois, sans parler des Canadiens Français d’Ontario et du Nouveau Brunswick.
Mon avis sur les Américains a considérablement changé depuis que je vis au Canada, car j’ai eu régulièrement à m’y rendre. A chaque fois, j’ai été agréablement surpris de l’accueil, que ce soit dans le Vermont, petit état rural (et écologiquement nettement en avance sur le Québec) et chaleureux, ou à Seattle.
Le Québec vit de BS de la part de l’état fédéral, et chiale au lieu de se prendre en mains, alors qu’il jouit de ressources extraordinaires. Au lieu de critiquer ces maudits Anglais, nombre de Québécois feraient mieux de se bouger et de se réveiller. Un Québec indépendant irait droit à sa ruine en cas d’indépendance, du moins si le système politique ne change pas fondamentalement.
Le Québecois de base n’est pas si éloigné de l’Américain moyen dans sa surutilisation de la carte de crédit, et parfois un individualisme, une superficialité dans les contacts, bien décevant. Mais il a l’avantage et l’inconvénient de jouir de meilleur systéme social, lequel s’effondrera cependant si rien n’est fait.
Je ne regrette en rien mon immigration au Québec, laquelle est cependant plus opportuniste que par idéal. Au final, comme toute société, j’y ai trouvé beaucoup de positif et de négatif, et à terme, pour peu que le Québec reste dans le Canada, que je ne considère par comme britannique (malgré l’effigie de la reine sur la monnaie), mais comme une terre d’avenir. L’anti-américanisme primaire ce certains est affligeant, alors que s’il est vrai que certains états sont au bord de la catastrophe (c’est un fait qu’on ne peut nier), d’autres états restent une terre accueillante et agréable à découvrir. Je ne remets pas en cause le témoignage de Catherine X. Les USA sont un pays de contradiction. On y trouve le meilleur et le pire. Mais on ne peut généraliser ainsi.