J’accuse Sarkozy de terroriser la démocratie, de prise d’otage de son pays et de ses institutions, je l’accuse de conspirationisme et de dégradation de la grandeur de sa fonction comme celle des divers rouages institutionnels de l’état.
Je l’accuse de mégalomanie convulsive et de "trouble déficitaire d’attention avec hyperactivité". L’ individu est intelligent et vif et développe avec maestria l’art de l’improvisation déstabilisatrice en franchissant d’emblée 3 ou 4 degrés dans le choquant, noyant ses interlocuteurs et parfois lui-même (provoquant haussements d’épaule rictus) dans un écheveau emmêlé ou le fond le cède au spectaculaire.
Mais si à semer du Karcher on récolta la fronde des cités, à enfermer la contestation que gagnera-t-on ?
Julien Coupat - je transmets mes soutien et solidarité à son père - est un outil de la terreur gouvernementale, l’épouvantail fabriqué d’un pouvoir aux aboits navigant au jugé et souvent à postériori, au bord d’un gouffre dont personne au juste ne sait ce qu’il nous réserve. Ce pouvoir, monstre tentaculaire mais unicéphale, se fabrique des garde-corps pour se préserver d’une chute aspirante vers cet inconnu et son contingent potentiel de révolte insurrectionnelle... où cette fois les karchers ne suffiront plus.
Julien Coupat est un garde-corps fabriqué, il justifiera Gabla au CSA et les mutations autoritaires de préfets, il justifiera les reconduites à la frontière, l’envoi des troupe en Afghanistan et toutes mesures coercitives "justifiables" sous une pression terroriste. La condition de terroriste de Julien Coupat est l’argument de secours contre l’incompétence effarante et inquiétante du gouvernement Sarkozy qui a besoin de maintenir un alibi terroriste pour exister. C’est grave. Pour nous tous et pour Julien dont la sortie serait un constat d’échec pour le gnôme de l’Elysée.
Tremble, Peuple, je le veux.