Qui licenciera le président de la République ?
Voilà une très bonne question. Il s’agit même de LA question de notre système démocratique. En effet, nos élus, par définition, le sont jusqu’à la fin de leur mandat.
A partir du moment où cette élection s’est déroulée conformément à la loi, l’élu le reste jusqu’au bout et ce, sans aucune possibilité de le renvoyer.
Décider d’une ligne politique provoque forcément des mécontentements et des mécontents.
S’il est légitime de discuter et critiquer cette politique, légitime de provoquer un débat en Assemblée Nationale et au Sénat qui sont les organes représentant le Peuple, le citoyen est tenu de respecter le vote de ces mêmes assemblées. C’est la majorité de chacune d’elles qui avalisent une politique.
Lorsque le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif sont du "même bord", de la même tendance, le citoyen n’a pas d’autre alternative que d’accepter les décisions prises et ce, jusqu’à la fin des mandats.
Cela pose un grave problème lorsque cette politique n’a plus l’agrément d’une majorité de citoyens. Malheureusement, notre système démocratique est tel que le citoyen n’a plus, une fois les élections passées et en attendant les prochaines, de moyen de faire entendre sa voix aux élus, hormis la manifestation de rue ... ou la révolution. Cette dernière solution n’étant bien évidemment pas souhaitable !
Il faudrait donc trouver un moyen permettant au Peuple de faire connaitre directement, donc sans passer par les assemblées le représentant, son oppsition à la politique conduite par ces mêmes élus.
Je propose un moyen simple : une inscription en Mairie ou une lettre (ou un formulaire) en courrier recommandé adressée par les citoyens (jouissant bien sûr de leurs droits civiques) au Président de la République, par exemple, qui aurait obligation de les enregistrer et les comptabiliser. A partir d’un certain nombre sur une certaine période, de nouvelles élections devraient être organisées.
Reste à déterminer le nombre et la durée à retenir ...
N’est-ce pas là LE moyen de contrôle,à postériori et en direct, des citoyens sur la gestion du pays ?
Il n’y a plus comme dans le système actuel de "chèque en blanc" donné à nos élus.
La légitimité du suffrage universel .