à @ l’auteur,
Comme vous l’avez mentionné, il n’y a pas de source d’hydrogène sur terre.
Il faut donc le fabriquer à partir d’autres énergies.
Si c’est à partir de pétrole, gaz naturel, charbon (86 % des énergies actuelles du monde) cela augmentera les émissions de gaz à effet de serre dont, en particulier le CO2.
Si c’est à partir d’énergies émettant pas ou peu de CO2, les candidats sont dans l’ordre d’importante décroissante : le nucléaire, l’hydraulique, l’éolien, la géothermie profonde, le solaire photovoltaîque, la bio masse...
Seules les 2 premières ont une importance au niveau mondial, les autres ne représentent que moins d’1 % de l’énergie mondiale et leurs perspectives à moyen terme sont encore faibles du fait de leur grande dilution, aléas climatiques, coût élevé ...
Mais le principal inconvénient du vecteur hydrogène et le faible rendement du cycle complet : électrolyse de l’eau (ou autres substances hydrogénées : CH4, H2SO4), production d’hydrogène, mise sous haute pression (très énergivore), transport et distribution.
Le meilleur rendement espéré n’est que de 40 %.
En autres terme, vous ne récupérez que moins de la moitié de l’énergie que vous avez dépensé pour produire et stocker l’hydrogène.
Quelques progrès techniques sont envisageables mais les lois de la physique sont intangibles quel que soit l’argent et l’effet de masse mis en oeuvre.
Donc, à mon avis, le vecteur énergétique hydrogène restera marginal à moyen et long terme.
Désolé c’est comme cela la physique, il n’y a rien à faire.
Bonne journée.