Une explication qui ne correspond pas à votre fantasmagorie :
« Il ne s’agit pas d’un mouvement de défiance à l’égard des élus mais bien au contraire de savoir comment une participation populaire peut aider les élus à accomplir leur mandat », a insisté sur RTL la candidate à l’investiture socialiste.
« Et pour essayer d’associer ceux qui se sentent déconnectés des affaires publiques, on va les chercher et on leur propose de participer à des jurys de citoyens qui comparent les promesses avec les résultats », a ajouté qu’il n’est « pas du tout » question de sanctionner les élus. « Nous sommes dans une stratégie ’gagnant-gagnant’ qui permettent d’éclairer la décision publique parce que les citoyens ont envie de participer entre deux élections ».
« Ces commissions n’ont pas de pouvoir de sanction. Elles ont un pouvoir d’évaluation, de réflexion, sur les politiques publiques qui sont mises en place », a encore dit Ségolène Royal.