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Commentaire de Jim

sur Une Eglise pas très catholique


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Jim 3 février 2009 22:19

Olivier,

Désolé, mais vous vous méprenez. Mon père ou quiconque, qui dans le cadre de l’eglise (ou autre) participe au bien commun, en donnant de sa personne, de ses talents, ou de ses sous, ne le fait pas pour "se faire pardonner quelquechose". Pensez vous que ceux que les bâtisseurs de cathédrales étaient des petits hommes fourbus, emplis de fautes qui pour se faire pardonner taillaient des pierres ? Dans un autre registre, pensez vous que les ecclesiastes engagés dans des actions humanitaires agissent parce qu’ils ont peur d’aller en Enfer ? Pensez vous que ce l’homme fait de beau, il le fait parce qu’il craint ? Ce n’est pas serieux.
On est charitable quand on aime, point barre. On fait le bien autour de sois quand on aime.
En aucun cas on fait bien pour se faire bien voir, ou sinon l’esbrouffe ne dure que peu de temps.

Concernant la confession, ce n’est pas le sujet. Si vous souhaitez avoir une discussion sur ce propos, bien volontier.

Vos raisonnements sont compréhensibles, mais votre analyse se fait avec bien trop peu de paramètres.

Une petite citation de Saint Paul (c’est un philosophe trop peu cité à mon goût) :

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,31.13,1-13

Parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu’il y a de meilleur. Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres. Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je ne suis plus qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit. Quand j’aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j’aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien. La charité est longanime ; la charité est serviable ; elle n’est pas envieuse ; la charité ne fanfaronne pas, ne se gonfle pas ; elle ne fait rien d’inconvenant, ne cherche pas son intérêt, ne s’irrite pas, ne tient pas compte du mal ; elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout. La charité ne passe jamais. Les prophéties ? elles disparaîtront. Les langues ? elles se tairont. La science ? elle disparaîtra. Car partielle est notre science, partielle aussi notre prophétie. Mais quand viendra ce qui est parfait, ce qui est partiel disparaîtra. Lorsque j’étais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je raisonnais en enfant ; une fois devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant. Car nous voyons, à présent, dans un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face. A présent, je connais d’une manière partielle ; mais alors je connaîtrai comme je suis connu. Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d’entre elles, c’est la charité.


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