&A Espérantulo : mon intention était tout d’abord de me livrer à un pourrissage massif comme je les aime, surtout lorsqu’un de mes commentaires a été censuré, mais je vois visiblement que vous semblez disposé à ouvrir un vrai débat, je vais essayer d’être constructif à mon tour. &
Le debat est toujours ouvert, mais à condition que cela soit courtois, m^me si part moment il ya des egarements
&Cela a été évalué, en pratique ils ont leurs limites
Les QUATRE langues ont leurs limites. Je veux bien reconnaître que l’espéranto peut être supérieur aux trois langues susnommées - après tout, vous savez ce que vous dites -, mais en retour, reconnaissez que l’espéranto n’est pas parfait et qu’il existe toujours la possibilité de créer un espéranto amélioré. &
Je vous ais donné mon avis, esperanto pas parfait et améliorable
&La réalité des choses n’est pas cela, oui l’idée était d’améliorer l’esperanto, mais en pratique ca été plutôt le contraire
En pratique, l’espéranto non plus n’a pas été une réussite foudroyante, reconnaissez-le aussi. Pourquoi ne pas laisser leurs chances aux autres langues ? &
Nous ne parlons pas de la même chose, ici. La baisse des volapukistes en migrant vers l’eo montré les limites du volapuk. L’ido par la constante volonté de l’améliorer a donné pleins d’enfants, avec des guerres de clan et donc sa ruine, l’article de Masson en parle. Le globish est loin du niveau de l’eo ido et volapuk
&Tout a fait, je le pense , ils pnt la même valeur sur l’idée
Nous sommes d’accord sur un point. Raison de plus pour laisser à ces langues leurs chances, l’espéranto ne détient pas le monopole de la langue internationale. &
Ils ont eut tous des chances égales, c’est les locuteurs qui ont tranchés
&Si, il évolue, "il" cherche à s’adapter. Mais il prend son temps. Et il le fait bien je trouve
Quelques exemples d’adaptation ?
Sinon, la langue française aussi a bien évolué en 120 ans (âge de l’espéranto). Krokodilo critique les anglicismes et veut conserver un mot français pour chaque emprunt, mais franchement, courriel à la place de email, partagiciel et gratuiciel à la place de software et freeware, ça ne fait pas sérieux. Personne n’utilise ces dénominations, tout le monde utilise les termes anglais, car c’est plus facile de se faire comprendre, en particulier sur internet (encore un mot anglais que personne n’ose contester, heureusement). &
Pour le sérieux de kroko, chacun ses goûts, moi pour ma part je n’utilise ni partagiciel ni gratuiciel ni software ni freeware
&Il faut voir les anglicismes comme une forme d’évolution, après tout eux aussi utilisent des expressions françaises (en masse, tour de force, et voila). Les emprunts ne sont pas une forme d’invasion, mais un enrichissement. De même que l’espéranto DOIT ajouter de nouveaux mots au fur et à mesure, mots qui doivent être extrêmement précis sur ce qu’ils désignent car le sens peut varier suivant les langues. &
Tout à fait et c’est justment ce que kroko, critique dans un article, l’absence de sens précis
Beaucoup veulent le faire d’un coup, mais souvent arrivent dans des voies de garage, le seul moyen , c’est voir dans la pratique sur un terme assez long et c’est comme cela que cela marche le mieux il me semble.
&120 ans, c’est assez long quand même. Des améliorations ont pu avoir lieu au fur et à mesure. De plus, la communauté espérantophone a toujours été assez réduite, et donc il est bien plus facile d’effectuer rapidement des réformes sur cette langue. Prenez l’allemand, depuis la réforme orthographique, c’est toujours le bordel pour savoir s’il faut mettre le ß ou ss. Logique, l’allemand est parlé par 125 millions de personnes. L’espéranto, lui, n’est parlé que par 200 000 personnes. &
Pour les réformes, selon moi le noyau dure ne peut être réformé, je n’ai jamais vu quoiquece soit qui soit mieux que le systeme actuel au niveau grammatical. Les seules reformes possibles sont au niveau vocabulaire. En fait si on reformait la grammaire cela ne rendrait pas vraiment l’apprentissage de la langue plus rapide, tout au mieux 1 heure de moins. Donc ce qui reste c’est le vocabulaire
&Moi non, aucune langue ne peut être parfaite, d’ailleurs la langue parfaite n’existera jamais et je pense que là dessus nous sommes assez d’accord. Mais par contre je peux dire que sur son noyau dure, il me semble difficille de faire mieux
Donc il est possible de faire mieux. Raison de plus pour laisser aux autres langues leurs chances. &
Elles l’ont eux, le resultat est là. Prenons un exemple une langue construite le kotava , est apparu, j’ai regardé j’ai fais des critiques dessus. Les kotavistesont bien vues qu’ils ne pouvaient pas trop dire le contraire, il n’est pas forcement meiux que l’eo. Leur idée est joli, la forme est belle, mais le fond est quasi identique que l’esperanto
&Vous remarquerez que je n’ai traité que le problème théorique. La mise en pratique de la diffusion de l’espéranto peut aussi donner lieu à des débats intéressants. Mais je veux juste montrer la différence entre espérantophone et espérantiste : le premier s’intéresse à l’espéranto parce qu’il a été séduit par l’idée. Le deuxième s’intréresse à l’espéranto parce que c’est l’espéranto. Le premier est ouvert et idéaliste, le deuxième est sectaire et dogmatique. &
Je dirais differement de vous, l’espérantophone parle esperanto sans forcement promouvoir l’idée. Esperantiste, specialiste de l’esperanto sans forcement promouvoir l’idée, esperantolâtre, sectaire et dogmatique.
Pour la diffusion, c’est un autre débat . Mais j’ai déjà donné ici un certain point de vue.