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Commentaire de fredleborgne

sur Dans 10 ans l'édition se jouera sur le Net


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fredleborgne fredleborgne 5 février 2009 13:43

Article avec très peu d’exemples. En fait, une simple référence facile à Facebook, un désastre intellectuel.
J’ai tenté l’expérience, et en moins de 10 jours, j’ai compris que tout n’était que Buzz, apparrence, accointance, mais nulle part création. Chacun fait sa petite vitrine (il y a eu la mienne), mais en fait de communauté, chacun fait Moi Moi dans le concert commun. Quelques lignes, des photos, je vais te voir pour que tout le monde le voit, veux tu être mon ami, j’en ai plein qui te veulent aussi avec eux..., tout cela aidé, suggéré, par des procédures automatiques (prend cet ami, il a déjà 550 amis en commun avec toi).

Bref, on ne prend pas le temps de les choisir, ces amis-là, et finalement, on devient des machine à accepter des amis, en espérant qu’ils lisent notre "devanture".

Alors, mélanger ce chaos avec l’édition sur le net...

C’est exagéré. Il y a plein de site d’auto-édition qui se montent, des imprimeurs même qui proposent des devis très intéressants et qui, en contre-partie, offrent une page d’exposition web.

Il y a des milliers de sites de particuliers, qui ont mis leur roman à lire en ligne, qui commentent chaque jour intelligemment l’actualité, qui citent même souvent agoravox, car ils croient en l’information citoyenne.

Il y a surtout (je sais, je prêche pour ma paroisse, mais si vous m’indiquiez une autre église qui procure le même service, je suis aussi preneur et enthousiaste) le site www.inlibroveritas.net, qui propose gratuitement en ligne de lire intégralement et sans pub les auteurs du domaine public (avec google, y’a la pub), qui propose gratuitement aux auteurs de choisir une licence libre et de proposer leurs textes en lecture intégrale, en téléchargement gratuit ou payant. Et comment il se finance ? C’est un éditeur, qui permet pour les lecteurs, la constitution d’un livre à la carte, ou d’acheter les oeuvres des auto-édités qu’ils ont pu jauger de tout leur saoul en ligne.

Les grands éditeurs ont pris des années de retard pour l’édition en ligne, qu’il ne faut pas confondre avec la bête et con vente en ligne. La création des auteurs en ligne se moque bien des "conseils de création artistique basés à l’élysée". Elle est indépendante, libre, multiforme, et a bien besoin de se rassembler pour lutter contre l’isolement et l’embrigadement que tous les pompeurs de fric pseudo-supports de la création artistique veulent aujourd’hui étendre sur le net qui leur échappe, en squattant les référencements à leur profit, et en diluant les créateurs dans un facebook artificiel ou dans des listes alphabétiques d’auteurs.

Sur ILV, on voit en priorité "les dernières créations" par style d’oeuvre. Ainsi, tout le monde à "son quart d’heure" d’exposition et a tout intérêt à faire de la qualité pour attirer sur son compte auteur où sont situées les oeuvres publiées en ligne depuis le début. C’est de la "littérature équitable", puisque l’éditeur, lors d’un livre à la carte, reverse dix pour cent au prorata des pages à chaque auteur contenu dans le livre à la carte d’un lecteur.

Rien à voir donc avec le grand souk facebook. Mais si vous désirez écrire sur la création littéraire, je suis prêt à vous "guider".

Cordialement


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