Maclag, vous ne devez pas beaucoup connaître légifrance... ( http://www.legifrance.gouv.fr/ )
Le principe du cas de force majeure est être empéché ou obligé de faire quelque chose à cause d’une raison INDEPENDANTE de sa propre volonté.
Ainsi, votre employeur ne peut vous licencier si vous prouvez qu’une situation indépendante de votre volonté vous a empêché de vous rendre au travail. (parfois en allant jusqu’au prudhommes... )
Et encore faut-il prouver que vous n’aviez AUCUN autre moyen de vous y rendre....
Dans les relations commerciales entre sociétés, par contre, si un fournisseur ne vous livre pas et invoque le cas de force majeure pour une grève, vous pouvez l’attaquer. Mais vous perdrez car vous êtes responsable du choix de vos fournisseurs
Fin du cours, la semaine prochaine intéro...
Maclag, je n’aime pas votre expression "salaud de patron". Car j’en ai dans ma famille, et suis bien à même de comprendre vu que nous avons failli voir la disparition d’une des entreprises lors d’une grève de courrier. (13 personnes)
Dans ces cas-là, la relation avec le banquier devient trés importante.
Essayez de passer au-dessus de ça en vous disant que la valeur travail est largement en perdition face à la valeur rentier. Et de considérer votre personnel comme des partenaires qui sont là pour vous aider. Et non des machines qu’il faut exploiter.
Une remarque sur le droit de grève. Qu’ils soit payé est pour moi honteux. Toute non-peine mérite un non-salaire. C’est aussi prendre ses responsabilités, car c’est de sa propre initiative. Et ça devient un abus de position dominante dans le cas où l’on ne peut pas se faire licencier.
Mais rendez vous compte aussi de la sur-puissance actuelle d’un employeur : il peut virer le premier venu du jour au lendemain : il y en a 40 qui attendent à la porte.
Et là-dessus, les patrons de la famille sont bien d’accord avec moi.