Désolé, mais je n’ai pas fait allégeance au Roi. C’est avec un D.V.D que j’ai passé ma soirée.
Ce matin, bien reposé, j’ai parcouru la presse. Dans une de ses interventions, j’avais axé ma réflexion sur une décision : La fin de la publicité sur les chaines publiques. Ce qui rend les médias aux ordres du pouvoir.
Pour la prestation d’hier soir, pour ne pas me disperser (rançon cruelle de l’âge), c’est sur une annonce que je réfléchis :
La suppression de la taxe professionnelle en 2010.
La taxe professionnelle est due chaque année par les personnes physiques ou morales qui
exercent en France, à titre habituel, une activité professionnelle non salariée.
Les diverses exonérations prévues peuvent être de plein droit ou temporaires.
La taxe est établie dans chaque commune où le redevable dispose de locaux ou de terrains.
Elle sert à financer le budget des communes, des départements et des régions, ainsi que d’autres organismes, telles les chambres de commerce et d’industrie, ou les chambres de métiers.
Ce qui découle de cette nouvelle lubie, c’est que les communes, les départements et les régions serons privés de ressources. Pour établir leur budget, ces organismes devront attendre le bon vouloir du pouvoir.
Apres avoir muselé la télévision et la presse écrite, on va museler les élus.
Après les dernières municipales, l’opposition a gagné du terrain. Il est urgent, pour notre roi, de reprendre la main.
Bien joué l’artiste. Noyé dans le flot de ses promesses, il y a toujours une nouvelle décision liberticide.