Bonjour,
Comme convenu, cette diffusion type ORTF n’a absolument RIEN amené de concret.
Sarkozy a déroulé son plan prévisible et prévu :
1. Les français souffrent, je les entends, je comprends leurs craintes et leurs peurs.
2. La crise est internationale, ce n’est pas ma faute j’y suis pour rien
3. Je reste droit dans mes bottes, je m’occupe de tout (sauf de la nomination du président de France TV) et je lance des "biscuits" pour occuper les journalistes et la plèbe.
Les journalistes ? Parlons-en :
1. Laurence Ferrari, fidèle à elle-même : nulle, conciliante, sous le charme
2. Pujadas : aucune question qui fâche, recroquivillé, conciliant
3. Lagache : sans doute le moins mauvais, mais néanmoins acculé à noter les contre-vérités assénez par le président sous la forme de question "interro-négative : ne pensez-vous pas que ?"
4. Duhamel : hors du coup, ça fait déjà 2 fois en 2 semaines...
En somme aucune contradiction. Personne pour parler librement. Personne pour souligner le fait qu’à Gandrange il y a des centaines de chômeurs sur le carreau, que le bouclier fiscal est injuste, qu’il n’y a aucune contre-parties au sauvetage des banques (l’enfumage était au top à ce moment), que le déficit annuel plonge etc...
Rien. Pas un mot.
Une grève générale en Guadeloupe ? Pas un mot.
2 millions de français dans la rue ? La classe "moyenne" ce sont les smicards parait-il !
Circulez y a rien à voir.
Il y aussi eu les questions "propagandes" : comment allez-vous enfumer la population aux Européennes ?
Avec des portes drapeaux bien sûr !
Et puis il y a eu les "mines" et autres escroqueries :
- Le plan de relance qui n’est qu’une liste des contrats de projets état-région déjà existants
- La réforme de la TP sans aucune précision des contre-parties (pour info c’est 50% des ressources des communes)
- Les contre-parties aux milliards pretés ET injectés (2 choses différentes) aux banques ? Rien
Bref, 18 discours en 36 jours, aucune ligne claire, une idéologie aveugle du "tout pour l’entreprise" cumulant les exonérations et autres suppressions de charges au point d’en faire décoler le déficit de près de 50% en un an (cf rapport Cour des Comptes).
C’est certain, encore 1 an comme ça, et c’est la révolution qui ira rappeler ses bons souvenirs à "Nicolas 1er".