Je vous réponds Actias :
Vous vous méprenez dès le départ, j’explique mieux l’expérience avec les rats :
Première manip : on dérange le rat, via une tension électrique qui ne dure que le temps nécessaire au rat pour passer à travers une porte ouverte donnant sur une cage identique, on le laisse tranquille quelque temps puis on envoie la tension, même durée, le rat passe de l’autre côté et ainsi de suite. On le laisse dormir évidemment. Le but est de constater que dans ces conditions il ne dépérit pas.
Seconde manip : même expérience mais pas de porte permettant d’échapper à la tension électrique qui est exactement la même que dans la première manip. Le rat subit exactement le même désagrément que dans la première manip mais il n’a pas la sensation de pouvoir y échapper. Il déperit, peut même en mourir.
Troisième manip : même protocole que la deuxième mais avec deux rats dans la cage. Ils se mettent à se battre le temps que dure la tension. Puis vaquent à leurs occupations, puis se battent de nouveau, puis, ainsi de suite. Ils ne dépérissent pas. Forme identique à celui de la première manip. Ils utilisent la lutte en guise de stratégie d’échappement.
Mon interprétation de cette expérience :
Quand t’es emmerdé, tu fuis ou t’emmerdes les autres en pensant que ça te soulagera. Oh non de Dieu c’est ça qu’on fait ! Mais on est cons ! Parce qu’en fait si tout le monde emmerde le monde quand le monde l’emmerde, ça finira jamais. En plus, le mec à qui tu manifestes ton irritation quand il n’y est strictement pour rien, il ne l’a pas mérité. Bref, c’est con parce que c’est mal et que ça ne résoud pas le problème au contraire, ça l’agrave. Et si on inversait le cercle vicieux ? Et si on entrait dans un cercle vertueux très simple, évident, s’interdire de faire du mal à autrui sous prétexte que l’on soufre soi-même. Voire carrément interagir le plus fraternellement possible avec autrui. Tout simplement parce que tu sais, tu as pris conscience que faire autrement est con, tout simplement con. Je généralise : dès que tu ne te contentes pas de te prendre en compte toi et rien d’autre, dès que tu penses globalement, que tu essaies d’optimiser non pas ta situation personnelle immédiate mais le plus possible du reste, dès que tu cesses de ne pas voir plus loin que le bout de ton nez, tu réalises que l’intelligence et "faire le bien" c’est la même chose. tu réalises que si l’intelligence doit servir à autre chose qu’à être heureux alors c’est con, l’intelligence. Bref, tu "prends consciences" et tu entres dans un cercle vertueux dans lequel tu revisites tes croyances, en les raffinant sans cesse, ta représentation du monde est plus belle. Tu te mets à décliner un principe général et ça marche ! Tu commences à mener tes propres expériences et tu constates que plus tu aimes, plus tu comprends, plus tu donnes, plus tu reçois, quoi que tu donnes et quoi que tu reçoives, et chaque fois que tu remets en cause ou que tu oublies ce principe fondamental, il t’arrives des emmerdes, les autres te causent des désagrément.
15/12 16:00 - francosuisse
Pour faire face au réchauffement climatique, pas de nouveaux camps de réfugiés, mais des (...)
16/02 20:26 - laelia
Je ne l’ai pas vu, je vous laisse donc les commentaires. Pour souvenirs, j’ai (...)
11/02 11:01 - beubeuh
Oui sauf que la "misère du monde" comme tu l’appelles, est bien moins miséreuse (...)
11/02 10:58 - beubeuh
@ Le Chat, Pourquoi les Africains devraient-ils subir les conséquences d’une (...)
10/02 00:01 - JONAS
@ Sapa : Vous allez leur saper le moral ! Excellant liens que nos Gouvernants ne peuvent (...)
08/02 15:56 - sapa
Pour les amateurs... lorenzo m. M. LORENZO polvani Professor of Applied Mathematics and (...)
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