Il s’agit d’une question intéressante sur le choix des mots. Je me suis effectivement aussi posée la question en lisant le livre de Péan Noires fureurs, blancs menteurs, pourquoi il avait choisi d’évoquer la culture du mensonge, qui ne semblait rien apporter de plus à un livre d’autre part très bien documenté et qui lui a valu d’être assigné en justice. Après tout, il n’est pas nécessaire de baigner dans la culture du mensonge pour mentir. Il aurait très bien pu s’en passer à moins qu’en tant qu’historien, il ait estimé, à raison ou à tort, que cette culture du mensonge était absolument signifiante pour comprendre le contexte, et transcendait le risque de se voir accusé de racisme, au cas où il y ait pensé ce qui n’est pas sûr. De la même manière les origines juives de Kouchner ne sont absolument pas pertinentes aux accusations qui sont portées contre lui. Je ne peux rien affirmer n’ayant pas lu le livre sur Kouchner, mais je ne sais si j’aurai relever le mot cosmopolitisme dans ce contexte, dans la mesure où il illustre très bien le comportement de Kouchner. Je ne peux qu’imaginer à la sortie du livre l’affairement d’une armée de juristes cherchant la faille dans laquelle s’engrouffrer. Ce n’est certainement pas à l’honneur de Kouchner que je n’aime pas, ou de Schneidermann qui cette fois m’a déçu.