La défense de Bernard Kouchner est certes pitoyable, qui lui permet de ne pas s’expliquer sur ce règlement de comptes entre meilleurs ennemis. Il apparaît que ce n’est pas uniquement l’emploi du terme de "cosmopolitisme" qui est en cause, mais une image qu’il a voulu donner du French Doctor : celle d’un anti-Français, en ouvrant son livre sur une anecdote que rien ne vient conforter, selon laquelle Kouchner lors de la retransmission d’un match de foot dans un restaurant aurait vibré à l’hymne national britannique et se serait détourné en entendant La Marseillaise...
N’ayant, comme la plupart des commentateurs, pas lu le livre, il m’est difficile de juger du poids de ces allégations et du sens à leur donner. Il n’en demeure pas moins que Kouchner attaque par où Péan a probablement péché.
Pour rappel, quelques extraits de son ouvrage sur le Rwanda :
"(...)"Tant la culture du mensonge et de la dissimulation domine toutes les autres chez les Tutsis"(...)
(...) "Mais elle favorise aussi la duplicité et c’est ce qui fait de cette race l’une des plus menteuses qui soit sous le soleil" (...)
(...) "La culture du mensonge de la diaspora tutsie, pour revenir "l’an prochain à Kigali" a pratiqué avec efficacité mensonges et manipulations"(...)
(...) "Cette culture du mensonge s’est particulièrement développée dans la diaspora tutsie " (...)
...
Est-ce digne d’un journaliste d’investigation ? Est-ce acceptable, quand, pour expliquer le choix de ses procédés narratifs, il en appelle à la République et à son amour de la France ?