Bonjour,
j’ai essayé de relire votre article et je ne comprends pas trop ni les faits sur lesquels vous vous appuyez pour étayer nombre de vos affirmations, ni les solutions que vous proposez.
Si on prend un unique exemple du caractère peu efficace pour la collectivité du système universitaire français, il n’est que de s’intéresser aux études de médecine. Je crois qu’il y a 7 000 places, j’avais retenu un chiffre de 22% de taux de réussite (passage en deuxième année). Soit 35 000 candidats, et 28 000 qui chaque année se retrouvent sans formation ni diplome, et peut etre 25 000 au bout de deux ans. Alors que ces candidats figurent parmi l’élite intellectuelle de la nation (nous supposons que la sélection en secondaire permet d’identifier les élites).
Si on prend un second exemple, la formation de psycho. Où les candidats qui finissent leur cycle d’étude ne sont pas certain de trouver un job à la hauteur de leurs légitimes ambitions et à la hauteur de l’investissement qu’a réalisé la collectivité.....
En quoi le fait de suggérer un décloisonnement entre certaines filières, ou en quoi la proposition de limiter le nombre de place en fonction des réelles perspectives professionnelles (de la sélection horreur) constituent-ils une remise en cause de notre démocratie ou de la qualité des formations délivrées ?
Si l’université française se plait à vivre pour elle même et pas au service de la collectivité, si les enseignants chercheurs jugent pertinent de bloquer la nième réforme, en quoi le système dans lequel vous vivez aujourd’hui en sortira grandi.
J’ai pas compris votre thèse, désolé.