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Commentaire de Yannick Harrel

sur 2009 : l'année de la révolte ?


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Yannick Harrel Yannick Harrel 11 février 2009 13:52

@Rage

Bonjour,

J’ai pris le temps de lire l’intégralité de votre billet auquel je souscris dans les grandes lignes (à ce titre j’ai l’impression que la mise en forme a sauté lors de la publication car en modération le texte me semblait moins cerclé de caractères gras).

Si je suis très critique sur Obama en général (et certains faits me donnent raison), en revanche je vous approuve totalement lorsque vous en parlez en tant que vecteur d’espoir. C’est peut-être ça qui manque à nos vieux pays Européens : une espérance et des projets d’envergure. La plupart des politiques qui se bousculent à la chaire du Pouvoir suprême sont souvent des gestionnaires, sans grand projet et pour certains objet de réels soupçons de collusion avec des intérêts privés. La France a une capacité d’absorption de l’intolérable assez conséquente mais pour quel résultat au final ? Le pays se meurt lentement, et comme le disait Valéry les civilisations sont mortelles.

Il y aurait tellement à écrire sur le sujet, notamment sur l’individualisme. J’ai tendance à penser que la dernière élection présidentielle avec le résultat que l’on connait est dû à la somme de ceux qui ont sublimé leur intérêt privé par delà l’intérêt général.

Quant à la diplomatie ou l’économie Françaises je ne préfère même pas en parler tellement ça serait risible. 

Tableau noir qui n’est heureusement pas irréversible mais qui le restera tant que la cohorte de prébendiers se pressera autour du trône trop grand pour celui qui y siège. Ceci étant, faire fuir les chacals de droite pour mieux faire affluer les vautours de gauche n’est pas une solution qui sied à un véritable régime républicain : la France appartient d’abord aux Français. Les députés et sénateurs qui se sont assis sur le vote des Français en plébiscitant le Traité de Lisbonne ne méritent que l’opprobre et d’être chassés du temple des privilèges.
La Vème République est un régime équilibré (du moins l’était avant ses diverses modifications par les Versaillais) nanti de diverses institutions tout à fait garantes des droits et devoirs républicains. En revanche, le dévoiement notable de ces dernières décennies a abouti à une situation d’anomie sociale et d’atonie économique au profit de quelques happy few.

Cordialement


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