Bonjour, Forest et autres agoravoxiens :
Arrivant un peu tard sur le fil, j’ai pu lire la plupart des commentaires et joins mes félicitations à celles de mes collègues pour la clairvoyance et l’originalité des arguments avancés sur les origines, les developpements en cours et à venir de la « crise » financière mondiale.
Pour ma part, je pense que l’accroissement continu de la démographie depuis plusieurs siècles, d’abord en Europe, puis en Amérique, puis sur le restant de la planète a constitué le principal carburant des autres croissances : croissances des connaissances, industrielle, des richesses etc…
Le problème qui pointait à l’horizon était celui de l’accroissement infini de cette population dans un monde fini : comment s’effectuerait l’inévitable régulation permettant de concilier l’existance d’un certain nombre d’habitants de la planète avec les ressources que celle-ci pourrait fournir , compte tenu de « percées technologiques » supposées mais probables ?
Dans ce contexte, je voyais le ralentissement de la croissance démographique comme un signal positif pour l’avenir de l’humanité, tout en m’interrogeant sur les origines de ce ralentissement, et me demandant si allait-on vers sinon une décroissance, une stabilisation de la population mondiale ?
Par ailleurs, l’obsevation des modes de penser et d’agir de certains de mes contemporains me pose aussi ce problème : comment se fait-il qu’au moment ou les ressources devenant rares et qu’alors il faudrait plutôt penser à les partagers, le spectacle des classes dirigeantes montre l’image d’une voracité sans égale et d’une boulimie égoïste de richesses. Tous les repères moraux qui semblaient retenir, un peu, les riches d’écraser les pauvres, semblent avoir disparus : à quoi sert de gagner 1500 fois (et plus !) le smig ! Peur du lendemain ?
Enfin cette « crise » semble arriver à point pour permettre de s’interroger sur la généralisation de l’imbécile course au fric qui détruit toute idée de morale et peut par ailleurs permettre à quelques dirigeants de s’accorder quelques instants de lucidité pour envisager une économie plus ouverte sur le partage des richesses !
Ma conclusion étant que si les hommes n’y parviennent pas, la Nature s’en chargera, et de manière brutale ! Et de mon point de vue les guerres dont le but essentiel est de tuer des gens sont un phénomène naturel.
Bien à vous.