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Commentaire de Crevette

sur Remettre de l'ordre dans le commerce par le protectionnisme


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Crevette Crevette 15 février 2009 00:01

Pour compléter vos propos, je dirais que le mot protectionnisme est l’arbre qui cache la forêt.
ce que je veux dire est que, pour prendre l’exemple facile de l’agriculture, le fait de vouloir dabord avoir une souveraieté alimentaire, c’est à dire, produire se suffire à nous même du point de vue alimentaire est loin d’être une aberration.
Au contraire, du point de vue réchauffement climatique à cause de tous ces trucs que nous transportons parce que c’est moins cher, et qui se payent en émissions de gaz à effet de serre.
La france ou n’importe quel pays de l’Union Européenne pourrait très bien atteindre la (quasi) suffisance alimentaire, produire local et vendre/acheter local, et exporter les surplus, et importer uniquement ce qui nous manque. ceci est applicable à tous les pays du monde.

Le "libre échange" est vorace en CO2, c’est une excellente raison pour ne pas importer et transporter ce que nous pouvons produire localement ! C’est du gaspillage d’énergie et du gâchis qui contribue au réchauffement climatique.

Concrêtement, par exemple, nous n’avons pas besoin d’importer des tomates ou du maïs si nous en avons assez localement. Si nous en avons trop, nous pouvons alors les exporter.
Cet exemple est généralisable à bien d’autres domaines.

Mais ceci ne serait pas du protectionnisme, non ? Ce que je dis est que nous avons abusé de la théorie des avantages comparatifs.

Trop d’interdépendance des économies a favorisé (c’est un euphémisme) la contagion de la crise.

Bien sur pour le pétrole, le gaz, les microprocesseurs, machin et tout, cela ne marche pas. Nous devons les importer.

Mais le principe n’en est pas moins valable, car nous avons besoin d’ importer seulement ce que nous ne pouvons faire nous même, c’est ici que se rejoignent la crise économique et financière, la crise énergétique, la crise alimentaire et la crise écologique (réchauffement clilmatique).

Cela s’appelle la démondialisation.


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