Forest,
article très intéressant. Je partage globalement votre analyse à quelques éléments près (votre analyse des aspects démographiques me semble en partie exacte pour les pays riches, elle ne me le semble pas pour les pays "pauvres" qui restent souvent des pays jeunes).
Je suis à la fois plus optimiste et pessimiste sur la sortie. A mon sens la captation de l’augmentation des richesses par une petite frange de la population mondiale en est la cause fondamentale ; cela s’est produit dans des proportions dont nous avons souvent une idée assez faible (à titre d’exemple la patrimoine de NHWI - pour simplifier les "riches" selon une étude annuelle publiée par Merril Lynch, ce qui concerne environ 10M de personnes dans le monde est passé de 20 000 milliards de dollars en 2000 à 40000 milliards en 2007...). La sortie de crise passerait par une redistribution massive de ces richesses (il y’a un instrument simple ça s’appelle l’impôt - c’est pour ça que la société française est "d’une certaine façon" plus protégée / cette crise). On ferait des perdants (en très faible proportion et qui seraient des perdants relatifs) et beaucoup de gagnants, tout en rétablissant les bases d’un système plus "tenable" dans le futur. La solution est là mais pour la mettre en oeuvre il faut une VRAIE coopération internationale et la volonté des politiques, souvent alliés objectifs des futurs perdants. Il faut donc une vision et du courage politique. C’ets là où je suis pessimiste.
Cordialement,