Ca n’est pas tout à fait ça, Colza.
En réalité, les "actifs" qui ne valent plus rien (car le risque qu’ils comportent n’est pas estimable, ou plutôt, les sociétés qui ont émis ces bouts de papiers ont un risque d’insolvabilité trés grand), ces actifs, donc, TOUS LES FINANCIERS rêvent qu’ils soient achetés au prix fort (leur prix d’émission d’avant le début de la crise) par les gouvernements, creusant de façon GIGANTESQUE l’endettement des états pour plusieurs générations à venir.
Cela s’appelle, socialiser les pertes. C’est NOUS TOUS qui payons. (je vous rappelle néanmoins que grâce à tout cet argent fictif, nous avons pu vivre LARGEMENT au dessus de nos moyens)
Les états, qui craignent tout de même un peu la réaction de leurs électeurs, ne sont pas chauds et préfèreraient les racheter pour moins cher.
Ce mouvement décrit les fameuses "bad banks". En gros, des poubelles.
La transparence demandée actuellement concerne les transactions d’un organisme financier, ceci n’a rien à voir. C’est en réalité pouvoir savoir les entrées et sorties d’argent afin de connaître :
- les éventuels jeux de pouvoir entre société et gros capitalistes.
- les sommes qui "s’évaporent" dans les paradis fiscaux et autres centres off-shore, bien connus des smicards qui planquent chacun des milliards chaque mois. Scandaleux.
Nous pouvons ainsi constater, vu la réticence des sociétés face à cette possible vérité sur leurs mouvements d’argent, que les états ne savent absolument pas ce qui se passe réellement et sont bien obligés de faire semblant de croire ce qu’on leur raconte.
Notes, les états n’ont pas trop le choix, ou ils risquent de voir partir les seigneurs sur des terres plus complaisantes avec les "richépuissants" et il me vient la pensée subite que c’est peut-être la seule vraie concurrence qui existe en ce bas monde... Pour peu qu’il en existe un "haut"
Vous m’opposerez, naturellement, que l’on ne va pas crier sur les toits que l’on a roulé quelqu’un ou qu’on l’a acheté...
Nous voici au coeur du problème....