Bonjour
Je crois que dans le passionnant échange entre Max BRuxman et les autres,
on cherche "le prochain Jules Ferry".
Mon avis :
1) Jules Ferry a fourni les bases d’une "grammatisation" qui n’avait pas encore touché toute la société à l’époque, et qui allait effectivement faire les beaux jours de la société des années 20 et 30, de sa classe moyenne encore admirateurs d’instituteurs porteurs de haute culture.
il l’a d’ailleurs fait pas dansun esprit "de gauche", c’était un virulent colonialiste, l’histoire était plus compliquée, encore teintéz de dominationde l’homme blanc.
Cela buta certes sur la bêtise ordinaire, ainsi les conditions de vie dans les internats des lycées bretons des années 60 n’étaient pas dans la droite ligne de Ferry (source dans unenote en bas de page de Jean de Kervasdoué, "Les prêcheurs..").
Le but était effectivement de fournir du carburant intellectuel à un certain pan de la révolution industriel, avec les nuances qui ont été dites
2) Non, ce n’est pas l’informatique en tant que telle (ou en tant qu’algorithmique) qui fournira les cartouches d’une deuxième grammatisation, mais la présence diffuse de "fléchage"/mise en fichier/mise en url/ de tout.
Les derniers gadgets sortis des génies de l’innovation comme le "cloud labelling" sur des téléphones
portables (ce qui enthousiasme J. de Rosnay (!)) sont emblématique de cette tendance.
Il pourrait donc y avoir une "seconde grammatisation". Allez pour faire bisquer l’ami Dugué, on va parler de ça comme d’une "seconde quantification",qui est effectivement au fond une méthode de "re-étiquettage", qui n’apporte pas de loi physique en tant que telle, mais est censé rendre l’usage des choses (et non leur signification profonde) plus immédiat. Les choses en question n’étant certes que des Hamiltoniens...
Bonne nuit