Pauvre Arthur Mage,
« Le respect de la vie est aujourd’hui plus important que celui des frontières. »
Je ne parle pas de frontières, je parle d’homogénéité culturelle. Je parle de retour dans leur pays d’origine de gens qui n’ont rien à f…tre ici, il me parle respect de la vie.
« J’ajouterai : sous le ciel bleu, partout, je respire ; pourquoi pas mes semblables ? La Terre n’est qu’un seul pays. »
Il devrait aller prêcher en Belgique, parce qu’en ex-Yougoslavie, c’est trop tard… En Algérie aussi, et là depuis 47 ans…
« Plus sérieusement : chaque chose en son temps, mais ce qui est sûr, c’est que peu à peu, l’humanité s’unit sur un socle de valeurs et de règles communes… »
Sûrement. Mais on sait pas encore bien lesquelles, parce qu’elles jouent pas du tout en faveur des sinistrés du Darfour, ni au profit des sidéens d’Afrique australe. Et pas davantage, des affamés endémiques d’Ethiopie.
« …qui permettront, ainsi qu’il en déjà le cas pour les marchandises, à chacun d’aller où bon lui semble.... »
C’est-à-dire à deux milliards de primitifs de venir s’encaquer en Europe, tandis que trois cent millions d’Européens iront démontrer ce qu’on peut faire, en trente ans, avec des pays jusque-là sous-développés…
Avant que le double exode ne recommence en sens inverse… Nos vies seront beaucoup plus variées que maintenant, il faut reconnaître.
Et vous ne répondez toujours rien...
Quoi que vous fassiez, M. Mage, il y aura toujours des NOUS et des EUX qui ne seront jamais des NOUS.
Il y aura toujours des peuples efficients et des peuples médiocres. Il y aura toujours au-dessous des mains qui se tendent pour recevoir et au-dessus des mains qui donnent...
La solidarité avec vos frères du sud, on sait ce que c’est : NOUS qui fournissons la bouffe et EUX qui mettent les estomacs, puisqu’ils n’ont pratiquement rien d’autre à offrir...
Ou pratiquement rien, si on en croit le journaliste irlandais Kevin Myers signataire d’un tonitruant éditorial du Irish Independant du 10.7.2008 : A part le sida, l’Afrique ne nous apporte rien...
Ce qui fait qu’ils sont barrés vos lendemains qui chantent...