@ Patrick Adam
la planéte se métisse peu, mais c’est en partie du au fait que les différentes populations ne vivent pas ensemble.seuls l’europe et l’amérique du sud ont une population vraiment métissée. le métissage est forcément plus important quand le communautarisme ne l’est pas. mais le métissage n’est pas un but en soi, le nomadisme non plus. mais je suis pour une totale liberté de mouvement sur la planéte comme c’est le cas en europe aujourd’hui, j’aimerai pouvoir partir travailler à vancouver sans que cela soit un chemin de croix. je définis cela plus comme de la mobilité que comme du nomadisme. bien sur la mobilité planétaire est impossible en l’état actuel des choses, mais pourquoi ne pas l’envisager dans l’avenir ? cela ne va pas envoyer des millions de gens sur les routes, mais permettre des migrations dans toutes les directions avec un certain équilibre. c’est d’ailleurs une des grandes réussites de l’europe de voir des migrants se disperser dans toute l’europe. pour les jeunes français, partir vivre à londres ou à barcelone n’a plus rien d’exceptionnel.
l’immigration ne serait plus un probléme dans un monde équilibré, où chacun aurait accés à une vie décente. la majorité des hommes n’a pas une nature de migrant et préfére quand cela est possible rester dans son « pays ». quand le maghreb, puis le reste de l’afrique auront une économie prospére, rien n’empécherait d’ouvrir l’espace schengen ou d’étendre le marché commun. pour une politique commune, la question ne se pose pas vu qu’elle n’existe pas encore au sein de l’ue. il faudrait avant tout définir les institutions et leurs missions au sein de l’ue. la religion ne posera pas de probléme pour établir une politique des transports ou agricole commune, l’europe ne s’ocupera pas de l’éducation ou de l’ouverture des piscines. maintenant on ne se débarassera pas des religions ou du clivage droite/gauche en quelques années, les gens ont besoin de croire en quelque chose.