Bernard 05,
vous etes pas très malin...
elle en produit 100 kg comme il est dit,
je n’ai jamais dit qu’il s’agissait du méthane qui sortait de ses orifices,
vous savez, une vache, quand elle a fini de manger, elle fait comme tout un chacun des besoins,
on appele çà des bouses...
z’avez entendu parler des bouses ?
je parle pas du blues, bien sur,
des bouses...
et puis il y a les pailles de refus, la pisse, tout çà bien mélangé dans ce qu’on appele un "digester" produit du méthane qui est récupéré.
dans les années 70, il y avait meme un nommé jean Pain qui dans le vercors avait mis des broussailles en tas, il avait récupéré le méthane, l’avait compressé, et mis dans un réservoir pour faire tourner sa deu deuche...
je vous parle d’un temps...
plus près de nous, dans le temps, vous avez peut etre entendu parler du réchauffement planétaire ?
je vous explique, le permafrost en train de fondre laisse échapper des quantités fabuleuses de méthanes, et de nombreux scientifiques pensent que nous pourrions le récupérer...
de meme, dans les fonds marins, en arctique, il y a des quantités énormes de méthane qui sont en train de s’échapper par "des puits de méthane" et montent directement dans l’athmosphère, accélérant encore plus le réchauffement planétaire...
extrait d’un article que j’ai écrit il y a quelques temps :
Dans « the independent » du 23 septembre dernier, le journaliste steve Conor a pris connaissance d’une partie des premiers résultats.
Les chercheurs ont pu observer le bouillonnement provoqué par le gaz à la surface de la mer.
Dans son dernier mail Gustafsson écrit :
« Nous avons travaillé fièvreusement pour terminer le programme de prélèvement d’échantillons hier et la nuit dernière. Une vaste zone d’intense libération de méthane a été découverte. Sur les précédents sites, nous avions observé de fortes concentrations de méthane dissous. Hier, pour la première fois, nous avons observé une zone ou la libération est si intense que le méthane n’a pas eu le temps de se dissoudre dans l’eau de mer. Il arrive sous forme de bulles de méthane à la surface…A certains endroits, les concentrations de méthane atteignaient 100 fois les niveaux habituels.
Ces anomalies ont été constatées dans la mer de Sibérie orientale et la mer de Laptev.
Elles portent sur plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés, et totalisent des millions de tonnes de méthane.
Cela pourrait être du même ordre de grandeur que ce que l’on estime actuellement pour l’ensemble des océans.
L’hypothèse habituelle était que le « couvercle » de pergélisol sur les sédiments sous-marins du plateau continental Sibérien pouvait retenir ces énormes gisements de méthane.
L’augmentation de libération de méthane dans cette région peut donner à penser que le pergélisol présente maintenant des petits trous, et laisse donc fuir le méthane en grosses quantités ».