Votre article pose le problème de l’enseignement de l’histoire des religions, religions dont les dogmes et la lithurgie ne devraient en aucun cas explicités dans les cours des établissements publics. Dans le cadre de ceux-ci, il serait tout aussi déplacé de parler de la signification de la circoncision ou de l’eucharistie. Parler de la "signification" des rites religieux, c’est donc outrepasser son rôle de professeur. Ca c’est du domaine de l’enseignement religieux, qui n’a rien a faire en tant qu’enseignement obligatoire dans nos établissements. Il faut être intransigeant avec la laïcité, garantie de la liberté de chacun.
Ceci dit, à la décharge dudit professseur, on peut peut-être penser qu’il a voulu par ce biais rendre son enseignement plus vivant, mieux illustré. Et puis, ce n’est pas parcequ’un gosse de parent athée ou catholique ou autre... se sera vu exposer les détails des rituels qu’il va pour autant adhérer à la religion concernée . Ceci dit, pour l’essentiel vous avez raison, mais je trouve votre réaction un peu trop virulente eu égard à la gravité de la faute. Une sage décision serait de ne pas faire une place à part à ces chapitres dont l’introduction dans leprogramme est source de dérives et n’a d’autre but que de flatter les croyants de tous poils (que l’on m’épargne la traditionnelle "connaissance" de l’autre, source de tolérance...car l’"autre", il est parfois bouddhiste, ou athée ou agnostique ...et de ça on n’en parle pas). et d’insister sur le rôle néfaste que les religions ont joué dans l’initiation et l’entretien de conflits qui perdurent encore de nos jours...