page 310 du livre pré-cité.
Chapitre XX
De Gaulle un "apôtre de l’indéépendance".
Que les Américainsaient tout faitpour que le France ne devienne pas une puissance nucléaire, tous les dirigeants le savaient. Depuis les origines, il en était ainsi. A la veille des élections législatives de janvier 1956, un mémenrudum américainsur les sentiments européensfaisait le commentaire suivant à l’itention de la maison blanche : " imaginonsle climat de soupçonmutuel en Europe et dans le monde le jour où l’industrie nucléaire française, ou allemende, pourrait construire clandestinement un armement atomique !".
(...)
Comment décourager le France ?
Les Etats Unis espérèrent un temps décourager de Gaulle d’entreprendre des démarches de souveraineté sur les armes atomiques de l’ OTAN. Leur méthode fut simple ; ils songèrent à éloigner le bouclier de l’ OTAN, et abaisser la garde de la France. De Gaulle ne frémit pas quand, le 24 juin 1959, les neufs escadrons aériens de l’ US air Air Force, vecteurs des bombes atomiques américaines, quittèrent définitivement leurs bases françaises sur ordre du général Norstadt. Au contraire, cette décision aiguisa son ardeur à aller de l’avant. Malgré les difficultés financières dues à la guerre d’ Algérie, il maintint en juillet 1959 la décision de construire l’usine de séparation isotopique. Il confirma quelques jours plus tard, le 27 juillet, que les chaînes de construction de l’avion bombardier Mirage IV seraient mises rapidement en route. Il fit dire par l’entremise de Pierre Guillaumat, son ministre des Armées, le 22 juin 1959, que la France ne se livrerait à aucun marchandage. Devant l’intransigeance américaine, le seul recours possible fut que la France disposât de ses propres bombes et de ses propres vecteurs aussi rapidement que possible.Les Américains comprirent que rien n’arrêterait De Gaulle. (..).
Autrement, si De Gaulle a travaillé dés 1945 au projet atomique avec le savant Frédéric Joliot-Curie, la France avait commencé le programme avant la guerre. C’est même le premier pays a en avoir eu l’idée et l’initiative.
Aussi cette histoire de "savants israéliens" d’A. Mage est des plus curieuses. C’est la France qui a aidé Israël a se doter de la bombe et non l’inverse !