Franc-maçon, l’industriel et ancien patron de CS (Communication et Systèmes) n’est pas né de la dernière pluie. Et détient également un beau carnet d’adresses, même s’il se définit « ni de gauche ni de droite ». Ex-étudiant de Raymond Barre avec qui il est resté lié, il s’est ensuite rapproché de Pierre Méhaignerie, Jean-Louis Borloo tout en côtoyant Jack Lang ou Jean-Pierre Chevènement. Philippe Douste-Blazy - d’ailleurs parrain d’un de ses enfants - fait aussi partie de son univers familier. Quand « Douste » était ministre des Affaires étrangères au Quay d’Orsay (2005-2007), Sabeg était un habitué des lieux… Où il occupait officieusement un poste de conseiller pour le Maghreb.
Après un passage à la Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (Datar), Yazid Sabeg s’est ensuite tourné vers le privé. Avec le cabinet Enerfinance, il a noué de belles relations dans le monde arabe de l’énergie et du pétrole. Et il est au mieux avec le régime algérien. Mais s’il a parfaitement réussi sa vie sociale, il n’a jamais été cité en France pour occuper un ministère. Peut-être une frustration qui n’est pas étrangère à son combat.
Car le patron n’hésite pas à s’investir en se déplaçant sur le terrain. Chaque mois, Yazid Sabeg consacre plusieurs soirées à des réunions de quartier avec des jeunes, en banlieue, et en recommande certains auprès des recruteurs.
Un gros poisson dans les filets de Sarkozy…
So, "he is the wrong man at the right place", i say.... et je maintiens.