Nous n’aurions jamais du céder sur l’assimilation
Il n’y a pas d’assimilation possible pour des allogènes alterculturels. Ils sont comme tout le monde, ils tendent à s’agglutiner en fonction de leurs affinités. Et voici ce que cela donne, selon Paul Nizon, un écrivain suisse (de gauche, comme il se doit), ayant longtemps vécu dans le XIXe arrondissement :
« Tu vis en Afrique noire, alors que tu voudrais être à Paris, tu fermes les fenêtres et, le soir, les volets, tu te mets de la ouate dans les oreilles, rien à faire, tu y restes confronté*. Et, même en rêve, un film virant au cauchemar se déroule devant tes yeux. »
« Le dégrisement que je ressens à Paris et qui frise souvent l’insupportable, je crois qu’il est une conséquence de cet afflux démesuré en provenance du tiers monde… » « Ce qui a lieu à Paris en ce moment, je pense que c’est bel et bien un déferlement de la périphérie sur le centre. Ils ne sont pas les messagers d’un autre monde qui cherchent ici asile ; ce ne sont pas des hommes en grand nombre qui viennent faire l’apprentissage de Paris ou de l’Europe. Ce sont des pans entiers de l’Afrique, du tiers monde et du quart monde, qui se déversent chez nous, voulant à peine savoir où ils sont et nullement disposés à travailler à leur intégration ; ils installent leur Afrique ou autre en plein Paris*, que cela nous convienne ou non. »
* Souligné par moi.