@l’auteur
"Je vais prendre un exemple par l’absurde. Quelle différence il y a entre 60 millions de français qui détiennent les actions d’une société, et 60 millions de français propriétaires de la même société par l’État du fait de leur statut de citoyens. Je n’en vois aucune. Dans le premier cas les actionnaires éliront un PDG, dans l’autre un Président de la république. Ainsi la différence ne se fait pas dans le titre de propriété, mais dans la gestion, l’usage et l’image que nous nous en faisons, cela au travers des relations socio-économiques historiques que nous avons développées, et de leurs lisibilités au travers des circuits économiques. A l’inverse, par les phénomènes de concentration (capitalisme), des groupes financiers peuvent devenir propriétaires de secteurs complets ou « pluri-sectoriels "
Tout à fait d’accord, et c’est pourquoi je me pose toujours la même question : pourquoi dans la finance, le principe des "actions" a pris le pas sur les "obligations" ?. Dans le 2 ème cas, les chefs d’entreprises gèrent leur entreprises en tant que professionel qui connaissent leur métier, avec la seule contrainte de rembourser un emprunt...Alors que pour le premier cas, l’entreprise est géré par des "possédants" qui n’ont aucune connaissance du métier et qui s’en fichent comme d’une guigne...
Pourquoi a-ton "inventé" ce concept d’action ? quel est l’intérêt de découpler le rôle de celui qui sait comment produire de la richesse et de celui qui veut en produire ? Imagine t’on ailleurs par exemple, que si je payais un expert, je lui dirais comment il doit faire son boulot ? Il n’y a que dans le monde de l’entreprise où l’on peut voir ce genre de phénomène...
Fondamentalement pour moi, la crise financière que l’on a maintenant est dû à des règles de fonctionnement du "jeu" de l’économie qui ne marchent pas ; dans ce ces, il faut changer ces règles.