Merci à l’auteur pour cet très bon article : à ce niveau, on peut oser le terme de terrorisme intellectuel pour qualifier la démarche -intellectuellement tordue- de Laurent Joffrin.
Moi même diplômé en Histoire, je voudrais cependant apporter une nuance : si vous soutenez que des ovnis étaient présents le 11/09 ou que dans la fumée d’une des tours se dessinait le visage du diable - je l’ai vu sur certains sites !- vous ne serez jamais diffamé.
Plus sérieusement, les années passent et les questions ne cessent de s’accumuler : habitant proche d’une base aérienne - la 102- pendant près de 10 ans, connaissant par la même la vitesse de réaction de la chasse moderne, je suis devenu malgrè moi -sans compter le building 7 et le reste- un sceptique du premier jour.
Or l’Histoire n’est pas encore écrite : je ne sais pas si de futurs diplômés se questionnent sérieusement déjà, mais je doute que l’on puisse affirmer un jour dans une thèse que la piste d’Al Quaeda fut remontée grâce à un passeport avec photo ! retrouvé intact au pied du WTC là où l’appareil, boites noires comprises, venait de se vaporiser...
Au final, la pseudo réthorique de Mr Joffrin ne nous pousse qu’un peu plus à tenter d’avoir une approche pragmatique, cohérente, à réfléchir par nous même, et en tentant de chasser ses propres émotions ou opinion toute faite d’une analyse. Mais certainement par l’amalgame grossier, outil des journalistes de son petit niveau , ou par la diffamation malsaine, tous deux en contradiction parfaite avec la définition même de la recherche historique.