Melanie,
Merci de ces précisions et ajouts. "
La faim, la bagnole,le blé et nous " de Fabrice Nicollino aux éditions Fayard : Tout y était posé .
Je ne connaissais pas ce livre. Je pensais d’ailleurs que l’on avait fait une croix sur ce « procédé », sauf qu’il y a à peine quelques semaines, je me rends compte que certains achètent des terres de paysans pour cultiver et transformer leur nourriture en carburant.
Quant à NiKE, elle est réputée pour avoir fabriqué un soulier dans une usine, le droit, et l’autre dans une autre usine, le gauche. Pour éviter le vol...
Et nous savons également qu’ils paient des vedettes une fortune pour étaler leur marque....
Le seul pouvoir du consommateur et il est énorme, c’est de s’informer et de ne pas consommer.
Voilà un problème... Le pauvre se lance vers ce qui coûte, du moins en apparence, le moins cher. Il n’a pas les moyens de choisir...
Vous soulignez également le problèmes des Inuits... Je ne sais pas si vous pouvez trouver en France le documentaire de Richard Desjardins Le peuple invisible. Ce sont nos amérindiens cantonnés dans des « parcs » et totalement « déculturés ».... Il est peut-être possible de le voir sur You Tube, en lambeaux, comme le font ceux qui y placent des films d’une telle durée.
@appoline
je me dis : on ne s’en sortira pas ; pas avec un tel égoïsme, pas avec une telle indifférence. En regardant "C dans l’air" sur les grandes fortunes, je me suis dit que la situation deviendra si explosive que nul ne sera épargné, surtout pas en haut car le bas, lui, n’aura plus rien à perdre. Il arrive un moment où sa propre vie n’a plus d’importance, puisqu’il n’y a plus aucune alternative.
Il reste maintenant à attendre que le dosage pauvreté-misère soit arrosé juste avec un peu d’amertume mais beaucoup de colère pour la société connaisse ce après quoi elle court depuis toujours : la destruction.

Vous faites une constatation que beaucoup de gens font aujourd’hui. « L’hyper-capitalisme » a cultivé cet égoïsme.
Ce sera à nous de refaire une structure et une mode de vie où les citoyens sont plus « soudés ».
C’est peut-être là notre drame...
La grande rupture des liens.
Cordialement !
Gaëtan